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« Ne suis-je pas bien malheureuse d’avoir une mère si cruelle ! et ne vaudrait-il pas mieux que je fusse morte en venant au monde, que de vivre pour être ainsi maltraitée ! Qu’est-ce que j’ai fait au bon Dieu pour être si misérable ? |
« Ne suis-je pas bien malheureuse d’avoir une mère si cruelle ! et ne vaudrait-il pas mieux que je fusse morte en venant au monde, que de vivre pour être ainsi maltraitée ! Qu’est-ce que j’ai fait au bon Dieu pour être si misérable ? |
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— Ma chère enfant, répliqua la bergère ; il ne faut jamais murmurer contre Dieu ; il est tout puissant, il est sage, il vous aime et vous devez croire qu’il n’a permis votre malheur que pour votre bien. Confiez-vous en lui, et |
— Ma chère enfant, répliqua la bergère ; il ne faut jamais murmurer contre Dieu ; il est tout puissant, il est sage, il vous aime et vous devez croire qu’il n’a permis votre malheur que pour votre bien. Confiez-vous en lui, et mettez-vous bien dans la tête que Dieu protège les bons, et que les choses fâcheuses qui leur arrivent, ne sont pas malheurs : demeurez avec moi, je vous servirai de mère, et je vous aimerai comme ma fille. » |
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Aurore consentit à cette proposition, et le lendemain, la bergère lui dit : |
Aurore consentit à cette proposition, et le lendemain, la bergère lui dit : |