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Ce livre posthume nous donne la suite et la fin du voyage de Pantagruel et de ses compagnons à la recherche de l’oracle de la Dive Bouteille. Nous ne l’examinerons pas dans le même détail que les autres, parce que, si je le crois dans son ensemble l’œuvre de Rabelais, nous ne sommes pas sûrs de l’y retrouver dans toutes les parties, et pour cette raison encore que l’allégorie, qui refroidissait déjà tant de chapitres du quatrième livre, tient dans celui-ci une très grande place, et y répand la tristesse et l’ennui, en même temps que le ton devient plus âpre et que les attaques contre les farfadets et les chats fourrés se font plus violentes que dans tout ce que l’auteur avait livré lui-même au public.
Ce livre posthume nous donne la suite et la fin du voyage de Pantagruel et de ses compagnons à la recherche de l’oracle de la Dive Bouteille. Nous ne l’examinerons pas dans le même détail que les autres, parce que, si je le crois dans son ensemble l’œuvre de Rabelais, nous ne sommes pas sûrs de l’y retrouver dans toutes les parties, et pour cette raison encore que l’allégorie, qui refroidissait déjà tant de chapitres du quatrième livre, tient dans celui-ci une très grande place, et y répand la tristesse et l’ennui, en même temps que le ton devient plus âpre et que les attaques contre les farfadets et les chats fourrés se font plus violentes que dans tout ce que l’auteur avait livré lui-même au public.