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Revenons à M. Viviani. Il aurait dit encore, si les compte |
Revenons à M. Viviani. Il aurait dit encore, si les compte |
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rendus sont précis, que |
rendus sont précis, que « la France ne doit pas être déchue de son |
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rôle intellectuel et piétiner dans |
rôle intellectuel et piétiner dans l’arène commerciale et industrielle |
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où l’ont précédée de jeunes nations. » Ceci est plus grave, |
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c’est de l’ignorance. Il n’est plus permis aujourd’hui de ne pas |
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connaître la valeur de l’effort intellectuel créé par les « jeunes |
connaître la valeur de l’effort intellectuel créé par les « jeunes |
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nations |
nations » que Napoléon et beaucoup d’autres après lui ont commis |
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l’erreur de croire uniquement préoccupées de gagner de l’argent ! |
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Très vieux jeu en cette circonstance, le moderne M. Viviani ! |
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Il croit que le |
Il croit que le flambeau Français éclairé de haut la marche trébuchante |
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des nations. Pas toujours exacte dans le passé, cette conception |
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de notre rôle national est fausse dans le présent et paraîtra |
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parfaitement ridicule dans l’avenir. Aucune nation, aucun |
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peuple |
peuple n’ont ce privilège de guider les autres d’une façon continue. |
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Ils ont leur mission spéciale et la nôtre est assez grande et |
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assez belle pour contenter notre orgueil sans que nous allions |
assez belle pour contenter notre orgueil sans que nous allions |
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chercher au-delà. |
chercher au-delà. |