« Page:Du Bellay - Œuvres complètes, édition Séché, tome 3.djvu/127 » : différence entre les versions
→Page non corrigée : Page créée avec « <poem> Si j’ay sans la nommer, touché quelque cité, Dont la façon de vivre, et police m’offence, Et tu voulois, Chrestien, en prendre la defence, Me devois-tu pour... » |
mAucun résumé des modifications |
||
Contenu (par transclusion) : | Contenu (par transclusion) : | ||
Ligne 16 : | Ligne 16 : | ||
{{Centré|{{sc|Autre}}}} |
{{Centré|{{sc|Autre}}}} |
||
<poem> |
<poem> |
||
Si Dieu est de vous seuls, comme il veut, |
Si Dieu est de vous seuls, comme il veut, adoré, |
||
Si seuls enfans de Dieu, si seuls Chrestiens vous estes, |
Si seuls enfans de Dieu, si seuls Chrestiens vous estes, |
||
Si tous les autres sont sots, ignorans |
Si tous les autres sont sots, ignorans et bestes, |
||
Si de tous, fors de vous, le vray est |
Si de tous, fors de vous, le vray est ignoré, |
||
Je m’en rapporte à Dieu, qui veut estre honoré |
|||
Comme il a ordonné, non pas selon nos testes, |
Comme il a ordonné, non pas selon nos testes, |
||
Qui le sert bien ou mal, je n’en fais point |
Qui le sert bien ou mal, je n’en fais point d’enquestes, |
||
Un chacun de soy-mesme est |
Un chacun de soy-mesme est tesmoin asseuré. |
||
Mais quand à vos façons, je ne craindray de dire |
Mais quand à vos façons, je ne craindray de dire |
||
Qu’il y a plus sur vous, que sur nous à redire. |
Qu’il y a plus sur vous, que sur nous à redire. |
||
Et que je ne vis onq’ moins plaisante cité. |
Et que je ne vis onq’ moins plaisante cité. |
||
Ce qu’à vous je n’impute, ains à vostre police. |
Ce qu’à vous je n’impute, ains à vostre police. |
||
Ou plutost à ceux-là, dont la courte malice |
Ou plutost à ceux-là, dont la courte malice |
||
Abuse, comme on voit |
Abuse, comme on voit, vostre simplicité. |
||
</poem> |
</poem> |
||