« Page:Walch - Anthologie des poètes français contemporains, t3.djvu/490 » : différence entre les versions

ThomasBot (discussion | contributions)
m Maltaper: split
 
mAucun résumé des modifications
 
Contenu (par transclusion) :Contenu (par transclusion) :
Ligne 13 : Ligne 13 :
Mlle Renée Vivien, née en 1877 en Amérique d’une famille angloaméricaine, débuta fort heureusement en 1901 par un volume de vers : Etudes et Préludes, suivi de plusieurs autres : Cendres et Poussières (1902), Evocations (1903), La Vénus des Aveugles (1904), A l’heure des mains jointes (1906), qui trouvèrent un accueil des plus favorables auprès des lettrés. Elle a publié, en outre, des traductions, des contes, des nouvelles et un curieux roman impressionniste : Une Femme m’apparut (1904).
Mlle Renée Vivien, née en 1877 en Amérique d’une famille angloaméricaine, débuta fort heureusement en 1901 par un volume de vers : Etudes et Préludes, suivi de plusieurs autres : Cendres et Poussières (1902), Evocations (1903), La Vénus des Aveugles (1904), A l’heure des mains jointes (1906), qui trouvèrent un accueil des plus favorables auprès des lettrés. Elle a publié, en outre, des traductions, des contes, des nouvelles et un curieux roman impressionniste : Une Femme m’apparut (1904).


« MM° Renée Vivien, a dit un critique, païenne réveillée de quelque vieux temple athénien qu’on croyait englouti pour toujours, nous ressuscite les rites de l’antique beauté ; et sa pâle lampe éclaire audacieusement les plus obscurs de nos atavismes, ceux qui nous rattachent à cette more patrie dont l’influence n’a pu être étouffée par le militarisme romain, ni par la lièvre mystique de vingt siècles de foi chrétienne, ni même par l’utilitarisme effrayant qui pèse sur nos temps de luttes économiques… »
« MM° Renée Vivien, a dit un critique, païenne réveillée de quelque vieux temple athénien qu’on croyait englouti pour toujours, nous ressuscite les rites de l’antique beauté ; et sa pâle lampe éclaire audacieusement les plus obscurs de nos atavismes, ceux qui nous rattachent à cette more patrie dont l’influence n’a pu être étouffée par le militarisme romain, ni par la fièvre mystique de vingt siècles de foi chrétienne, ni même par l’utilitarisme effrayant qui pèse sur nos temps de luttes économiques… »