« Page:Shakespeare - Œuvres complètes, traduction Hugo, Pagnerre, 1868, tome 7.djvu/308 » : différence entre les versions

Phe-bot (discussion | contributions)
m Phe: split
 
État de la page (Qualité des pages)État de la page (Qualité des pages)
-
Page non corrigée
+
Page corrigée
Contenu (par transclusion) :Contenu (par transclusion) :
Ligne 2 : Ligne 2 :


{{Personnage|JULIETTE|c}}
{{Personnage|JULIETTE|c}}
Salut à mon vénérable confesseur !
Salut à mon vénérable confesseur !


{{Personnage|LAURENCE|c}}
{{Personnage|LAURENCE|c}}
Roméo te remerciera pour nous deux, ma fille.
Roméo te remerciera pour nous deux, ma fille.


{{Personnage|JULIETTE|c}}
{{Personnage|JULIETTE|c}}
Je lui envoie le même salut ! Sans quoi ses remerciements seraient immérités.
Je lui envoie le même salut ! Sans quoi ses remerciements seraient immérités.


{{Personnage|ROMÉO|c}}
{{Personnage|ROMÉO|c}}
Ah ! Juliette, si ta joie est à son comble comme la mienne, et si, plus habile que moi, tu peux la peindre, alors parfume de ton haleine l’air qui nous entoure, et que la riche musique de ta voix exprime le bonheur idéal que nous fait ressentir à tous deux une rencontre si chère.
Ah ! Juliette, si ta joie est à son comble comme la mienne, et si, plus habile que moi, tu peux la peindre, alors parfume de ton haleine l’air qui nous entoure, et que la riche musique de ta voix exprime le bonheur idéal que nous fait ressentir à tous deux une rencontre si chère.


{{Personnage|JULIETTE|c}}
{{Personnage|JULIETTE|c}}
Le sentiment, plus riche en impressions qu’en paroles, est fier de son essence, et non des ornements : indigents sont ceux qui peuvent compter leurs richesses ; mais mon sincère amour est parvenu à un tel excès que je ne saurais évaluer la moitié de mes trésors.
Le sentiment, plus riche en impressions qu’en paroles, est fier de son essence, et non des ornements : indigents sont ceux qui peuvent compter leurs richesses ; mais mon sincère amour est parvenu à un tel excès que je ne saurais évaluer la moitié de mes trésors.


{{Personnage|LAURENCE|c}}
{{Personnage|LAURENCE|c}}
Allons, venez avec moi, et nous aurons bientôt fait ; sauf votre bon plaisir, je ne vous laisserai seuls que quand la sainte Église vous aura incorporés l’un à l’autre. (''Ils sortent.'')
Allons, venez avec moi, et nous aurons bientôt fait ; sauf votre bon plaisir, je ne vous laisserai seuls que quand la sainte Église vous aura incorporés l’un à l’autre. {{didascalie|Ils sortent.|d|3}}

{{Scène|XII.}}


{{Personnage|:''Vérone|c}}
La promenade du Cours près de la porte des Borsari.''

:''Entrent Mercutio, Benvolio, un page et des valets.''


{{Scène|XII}}


{{didascalie|[Vérone. La promenade du Cours près de la porte des Borsari.|c}}
{{didascalie|Entrent {{sc|Mercutio}}, {{sc|Benvolio}}, un {{sc|page}} et des {{sc|valets}}.|c}}


{{Personnage|BENVOLIO|c}}
{{Personnage|BENVOLIO|c}}
Je t’en prie, bon Mercutio, retirons-nous ; la journée est chaude ; les Capulets sont dehors, et, si
Je t’en prie, bon Mercutio, retirons-nous ; la journée est chaude ; les Capulets sont dehors, et, si