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Veuille le ciel sourire à cet acte pieux, et puisse l’avenir ne pas nous le reprocher par un chagrin ! |
— Veuille le ciel sourire à cet acte pieux, — et puisse l’avenir ne pas nous le reprocher par un chagrin ! |
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Amen ! amen ! Mais viennent tous les chagrins possibles, ils ne sauraient contrebalancer le bonheur que me donne la plus courte minute passée en sa présence. Joins seulement nos mains avec les paroles saintes, et qu’alors la mort, vampire de l’amour, fasse ce qu’elle ose : c’est assez que Juliette soit mienne ! |
— Amen ! amen ! Mais viennent tous les chagrins possibles, — ils ne sauraient contrebalancer le bonheur — que me donne la plus courte minute passée en sa présence. — Joins seulement nos mains avec les paroles saintes, — et qu’alors la mort, vampire de l’amour, fasse ce qu’elle ose : c’est assez que Juliette soit mienne ! |
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Ces joies violentes ont des fins violentes, et meurent dans leur triomphe : flamme |
— Ces joies violentes ont des fins violentes, — et meurent dans leur triomphe : flamme et poudre, — elles se consument en un baiser. Le plus doux miel — devient fastidieux par sa suavité même, — et détruit l’appétit par le goût : — aime donc modérément : modéré est l’amour durable : — la précipitation n’atteint pas le but plus tôt que la lenteur… |
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Voici la dame ! Oh ! jamais un pied aussi léger n’usera la dalle éternelle : les amoureux pourraient chevaucher sur ces fils de la |
— Voici la dame ! Oh ! jamais un pied aussi léger — n’usera la dalle éternelle : — les amoureux pourraient chevaucher sur ces fils de la vierge — qui flottent au souffle ardent de l’été, — et ils ne tomberaient pas : si légère est toute vanité ! |