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thèses, qu’il était prêt à défendre. Pendant six semaines, il disputa tous les jours, à la Sorbonne, de quatre heures du matin à six heures du soir et s’acquit ainsi une vaste renommée. En ce moment, le Parlement avait à juger un procès si difficile, si embrouillé, qu’on n’y comprenait rien. La Cour, en son embarras extrême, résolut de consulter le savant sorbonniste. |
thèses, qu’il était prêt à défendre. Pendant six semaines, il disputa tous les jours, à la Sorbonne, de quatre heures du matin à six heures du soir et s’acquit ainsi une vaste renommée. En ce moment, le Parlement avait à juger un procès si difficile, si embrouillé, qu’on n’y comprenait rien. La Cour, en son embarras extrême, résolut de consulter le savant sorbonniste. |
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— Faites venir les contendants, dit Pantagruel. |
— Faites venir les contendants, dit Pantagruel. |
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Ils comparurent et l’arbitre donna la parole au demandeur qui commença en ces termes : |
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en ces termes : |
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— Monsieur, il est vrai qu’une bonne femme de ma maison portant vendre des œufs au marché… |
— Monsieur, il est vrai qu’une bonne femme de ma maison portant vendre des œufs au marché… |
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— Couvrez-vous, dit Pantagruel. |
— Couvrez-vous, dit Pantagruel. |
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— Grand merci ! dit le plaideur. |
— Grand merci ! dit le plaideur. |
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Et il reprit : |
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Le peu que je vous en cite montre que la cause était obscure. |
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— Dois-je endurer, s’écria-t-il avec indignation, qu’à l’heure où je mange en paix ma soupe sans mal penser ni mal dire, on me vienne |
— Dois-je endurer, s’écria-t-il avec indignation, qu’à l’heure où je mange en paix ma soupe sans mal penser ni mal dire, on me vienne |