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{{Lettrine/I|[[File :Sulte - Histoires des Canadiens-français, 1608-1880, tome VI, 1882 (page 34 crop).jpg |85px|M]]||-0.6em}}{{gauche|{{sc|êlée}} désormais à toutes les querelles de la France et de l’Angleterre, le Canada sort en quelque façon du simple rang de colonie pour agir comme allié du cabinet de Versailles. En de certains moments, il se charge à lui seul de supporter la guerre d’Amérique. De 1690 à 1760, on le voit accomplir des prodiges, malgré ses faibles ressources. Il a plus fait pour sa mère-patrie que les treize États américains n’ont fait pour acquérir leur propre indépendance.|}} |
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Canada sort en quelque façon du simple rang de colonie pour agir comme |
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allié du cabinet de Versailles. En de certains moments, il se charge à lui seul de supporter la guerre d’Amérique. De 1690 à 1760, on le voit accomplir |
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des prodiges, malgré ses faibles ressources. Il a plus fait pour sa mère-patrie que les treize États américains n’ont fait pour acquérir leur propre indépendance. |
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D’Iberville était retourné à la baie d’Hudson en 1690, c’est pourquoi il n’est pas cité au |
D’Iberville était retourné à la baie d’Hudson en 1690, c’est pourquoi il n’est pas cité au |
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exploits et voulait élever l’honneur de sa patrie encore au-dessus de ce que ses plus nobles |
exploits et voulait élever l’honneur de sa patrie encore au-dessus de ce que ses plus nobles |
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enfants désiraient pour elle. Les Canadiens subissaient avec orgueil le prestige de sa |
enfants désiraient pour elle. Les Canadiens subissaient avec orgueil le prestige de sa |
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vaillance et se laissaient entraîner par l’enthousiasme-singulier dont il communiquait l’étincelle |
vaillance et se laissaient entraîner par l’enthousiasme-singulier dont il communiquait l’étincelle à tous ceux qui l’approchaient. L’homme prodigieux qui a livré tant de combats et qui |
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à tous ceux qui l’approchaient. L’homme prodigieux qui a livré tant de combats et qui |
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partout a triomphé à la tête d’une poignée de volontaires, devait être doué d’un pouvoir de |
partout a triomphé à la tête d’une poignée de volontaires, devait être doué d’un pouvoir de |
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fascination comparable à celui des grands capitaines de l’ancien monde. Les Canadiens, qui |
fascination comparable à celui des grands capitaines de l’ancien monde. Les Canadiens, qui |