« Le Verger de Madame la baronne de Warens » : différence entre les versions
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{{Titre|[[Auteur:Jean-Jacques Rousseau|Jean-Jacques Rousseau]]|[[Le Verger de Madame la baronne de Warens]]|1739|V}}
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==__MATCH__:[[Page:Rousseau - Collection complète des œuvres t13.djvu/413]]==
<poem>
Verger cher à mon cœur, séjour de
Honneur des plus beaux jours que le ciel me dispense.
Solitude charmante, Asile de la paix ;
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Ô jours délicieux coulés sous vos ombrages !
De Philomèle en pleurs les languissants ramages,
Excitent dans mon âme un charme séducteur.
Sur les frivoles goûts des mortels insensés.
Leurs jours tumultueux
À de plus grands plaisirs je mets le prix de vivre ;
Plaisirs toujours charmants, toujours doux, toujours purs,
À mon cœur enchanté vous êtes toujours sûrs.
Soit
Soit que vers le midi chassé par son ardeur,
Sous un arbre touffu je cherche la fraîcheur ;
Là portant avec moi Montaigne ou La Bruyère,
Je ris tranquillement de
Ou bien avec Socrate et le divin Platon,
Je
Soit
Découvre à mes regards la lune et les étoiles,
Alors, suivant de loin La Hire et Cassini,
Je calcule,
Sur ces mondes divers que
Je pousse, en raisonnant, Huyghens et Fontenelle ;
Soit enfin que surpris
Je rassure en courant le berger éperdu,
Les tourbillons,
Toujours également heureux et satisfait,
Je ne désire point un bonheur plus parfait.
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