« Hymnes homériques » : différence entre les versions

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==À Hermès==
Muse, chante Hermès, fils de Zeus et de Maia, qui règne sur Kyllènè et l'Arkadia abondante en troupeaux, très utile messager des Immortels, qu'enfanta Maia, la vénérable Nymphe aux beaux cheveux, après s'être unie d'amour à Zeus.
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==À Aphroditè==
Muse, dis-moi les travaux d'Aphrodite d'or, de Kypris, qui donna aux Dieux le doux désir, et qui dompta les races des hommes mortels, et les oiseaux aériens, et la multitude des bêtes sauvages que nourrit la terre ferme, et celles que nourrit la mer. Tous ont le souci de Kythéréiè à la belle couronne.
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==À Aphroditè==
Je chanterai Aphrodite, belle, vénérable, qui a une couronne d'or, à qui ont été données en partage les citadelles de la maritime Kypros, où la force humide du souffle de Zéphyros la porta, dans la molle écume, sur l'eau de la mer aux bruits sans nombre.
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==À Dionysos==
Je ferai souvenir de Dionysos, fils de l'illustre Sémélè, quand il apparut au rivage de la mer stérile, sur un promontoire avancé, semblable à un jeune homme dans la première adolescence. Ses beaux cheveux bleus flottaient, et il avait un manteau pourpré autour de ses épaules robustes.
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==À Arès==
Très puissant Arès, fardeau des chars, au casque d'or, au grand coeur, porte-bouclier, sauveur de villes, armé d'airain, aux bras vigoureux, infatigable, puissant par ta lance, rempart de l'Olympos, père de l'heureuse guerrière Nikè, auxiliaire de Thémis, tyran des révoltés, chef des hommes justes, porte-sceptre du courage, roulant dans le cercle enflammé de l'Aithèr, parmi les sept astres mouvants, là où tes chevaux flamboyants te portent toujours, au-dessus du troisième orbite ! entends-moi, allié des mortels, qui donnes l'audacieuse jeunesse, qui répands d'en haut la douce lumière et le courage guerrier sur notre vie ! Puissé-je détourner l'amère lâcheté de ma tête, et contenir l'impétuosité trompeuse de l'âme, et réprimer la violence du coeur qui me pousserait à d'horribles combats !
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==À Artémis==
Chante Artémis, Muse, la soeur de l'Archer, la Vierge qui se réjouit de ses flèches, nourrie avec Apollon, et qui, ayant fait boire ses chevaux dans le Mélès plein de joncs, pousse rapidement son char d'or, à travers Smyrnè, sur Klaros où croissent les vignes, et où Apollon à l'arc d'argent est assis, attendant la Chasseresse qui se réjouit de ses flèches.
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==À Aphroditè==
Je chanterai Kythéréiè née dans Kypros et qui fait de doux présents aux mortels. Son visage charmant sourit toujours, et elle porte la fleur aimable de la jeunesse.
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==À Athènè==
Je chanterai Pallas Athènaiè, puissante protectrice des villes, et qui s'occupe, avec Arès, des travaux guerriers, des villes saccagées, des clameurs et des mêlées. Elle protège les peuples qui vont au combat ou qui en reviennent.
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==À Hèrè==
Je chante Hèrè au thrône d'or, que Rhéiè a enfantée, Reine immortelle, illustre par sa beauté sans égale, femme et soeur de Zeus qui tonne dans les hauteurs, glorieuse, et que tous les Dieux heureux, dans le large Olympos, honorent et vénèrent autant que Zeus qui se réjouit de la foudre.
 
 
==À Dèmètèr==
Je commence par chanter Dèmètèr aux beaux cheveux, vénérable Déesse, elle et sa fille, la très belle Perséphonéia.
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==À Asklèpios==
Je commence par chanter le Guérisseur de maladies, Asklèpios, fils d'Apollon, et que la divine Korônis, fille du roi Phlégios, enfanta dans la plaine de Dôtios, pour être une grande joie aux hommes et l'apaisement des douleurs mauvaises.
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==À Hermès==
Je chante Hermès Kyllénien, Tueur d'Argos, qui règne sur Kyllènè et l'Arkadia aux nombreux troupeaux, très utile Messager des Immortels, et qu'enfanta Maia, fille vénérable d'Atlas, s'étant unie d'amour à Zeus. Elle évitait l'assemblée des Dieux heureux, et elle habitait un antre sombre, où le Kroniôn s'unit à la Nymphe aux beaux cheveux, pendant la nuit obscure, au moment où le doux sommeil enveloppait Hèrè aux bras blancs, et il se cacha des Dieux immortels et des hommes mortels.
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==À Pan==
Chante-moi, Muse, le cher fils de Herméias, aux pieds de chèvre, aux deux cornes, ami du bruit, qui marche à travers les vallées boisées avec les Nymphes accoutumées aux danses, et qui foulent les sommets des hauts rochers, invoquant Pan, Dieu des bergers, à la splendide chevelure négligée, qui a reçu en partage les montagnes neigeuses, et les cîmes des monts, et les sentiers pierreux.
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==À Hèphaistos==
Chante le très habile Hèphaistos, Muse harmonieuse, lui qui, avec Athènaiè aux yeux clairs, enseigna, sur la terre, les illustres travaux aux hommes qui, auparavant, habitaient les antres des montagnes, comme des bêtes fauves.
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==À Apollon==
Phoibos, le cygne, à la vérité, te chante harmonieusement, volant de ses ailes sur les bords du Pènéîos tourbillonnant ; mais l'Aoide aux douces paroles, qui tient la kithare sonore, te chante toujours le premier et le dernier.
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==À Zeus==
Je chanterai Zeus, le meilleur des Dieux, le plus grand, qui tonne au loin, puissant, accompli, et qui a de fréquents entretiens avec Thémis qui s'incline, assise auprès de lui.
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==À Zeus==
Je chanterai Zeus, le meilleur des Dieux, le plus grand, qui tonne au loin, puissant, accompli, et qui a de fréquents entretiens avec Thémis qui s'incline, assise auprès de lui.
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==À Histiè==
Histiè, qui protèges la demeure sacrée de l'Archer Apollon, dans la divine Pythô, l'huile liquide coule toujours de tes tresses. Viens dans cette demeure, ayant un esprit propice, avec le prévoyant Zeus, et accorde la grâce à mon chant.
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==À Dionysos==
Je commence par chanter Dionysos couronné de lierre, bruyant, glorieux fils de Zeus et de l'illustre Sémélè, et que nourrissaient les Nymphes aux beaux cheveux, l'ayant reçu du Père-Roi, dans leur sein. Et elles le nourrirent avec tendresse dans les vallées de Nysè, et il grandit, par la volonté de son père, dans un antre odorant, et il était au nombre des Immortels.
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==À Dionysos==
Les uns, en effet, disent que Sémélè t'a conçu dans Drakanos, de Zeus qui se réjouit de la foudre, ô rejeton de Zeus, cousu dans sa cuisse ! Les autres, dans Ikaros battue des vents ; les autres, dans Naxos ; d'autres, sur les bords de l'Alphéios tourbillonnant, et d'autres, ô Roi, disent que tu es né dans Thèbè ; et tous mentent.
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==À Artémis==
Je chante Artémis au fuseau d'or, tumultueuse, vierge vénérable, qui perce les cerfs, qui se réjouit de ses flèches, soeur d'Apollon à l'épée d'or, qui, par les montagnes boisées et les sommets battus des vents, se charme par la chasse, tend son arc tout en or et lance des traits mortels.
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==À Athènè==
Je commence par chanter Pallas Athènaiè, Déesse illustre, aux yeux clairs, très sage, au coeur indomptable, vierge vénérable, protectrice des villes, vigoureuse, que le prévoyant Zeus enfanta lui-même de sa tête auguste, couverte d'armes guerrières d'or et resplendissantes, et que tous les Immortels contemplèrent avec admiration.
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==À Hèlios==
Commence, Muse, enfant de Zeus, Kalliopè, à chanter de nouveau un hymne à Hèlios, étincelant, qu'enfanta Euryphaessa aux yeux de boeuf pour le fils de Gaia et d'Ouranos étoilé.
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==À Sélènè==
Enseignez-moi à célébrer Sélènè aux ailes déployées, Muses, harmonieuses filles du Kroniôn Zeus, habiles au chant !
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==À Dèmètèr==
Je commence par chanter Dèmètèr aux beaux cheveux, vénérable Déesse, elle et sa fille aux belles chevilles qu'Aidôneus, du consentement du retentissant Zeus au large regard, enleva loin de Dèmètèr à la faucille d'or et aux beaux fruits, comme elle jouait avec les filles aux seins profonds d'Okéanos, cueillant des fleurs, des roses, du safran et de belles violettes, dans une molle prairie, des glaïeuls et des hyacinthes, et un narcisse que Gaia avait produit pour tromper la Vierge à la peau rosée, par la volonté de Zeus, et afin de plaire à Aidôneus l'insatiable. Et ce narcisse était beau à voir, et tous ceux qui le virent l'admirèrent, Dieux immortels et hommes mortels. Et de sa racine sortaient cent têtes, et tout le large Ouranos supérieur, et toute la terre et l'abîme salé de la mer riaient de l'odeur embaumée.