« Page:Carnet de guerre n°2 d'Alexandre Poutrain.pdf/11 » : différence entre les versions

 
Contenu (par transclusion) :Contenu (par transclusion) :
Ligne 1 : Ligne 1 :
prisonniers. Il me suffisait de signaler au commandant de Boyelles un but utile. J’ai ramené les voisins de Nelly, le mari était cordonnier ; deux institutrices en retraite, bien que nous ayons à Croisilles un instituteur et quatre institutrices. Plusieurs hommes vinrent comme charretiers, ils amenaient leur famille. On m’avait demandé de ramener François Bourgogne, sa femme et sa fille. J’eus de la peine à les décider à venir ; ils m’objectaient : « Quand les français viendront, nous serons plus vite délivrés à Boyelles qu’à Croisilles. » À plusieurs reprises j’avais essayé de ramener un cousin des Vaillant, d’Henin. Mais l’adjudant de Boyelles l’avait dans le nez, il me l’a toujours refusé.
prisonniers. Il me suffisait de signaler au commandant de Boyelles un but utile. J’ai ramené les voisins de Nelly, le mari était cordonnier ; deux institutrices en retraite, bien que nous ayons à Croisilles un instituteur et quatre institutrices. Plusieurs hommes vinrent comme charretiers, ils amenaient leur famille. On m’avait demandé de ramener François Bourgogne, sa femme et sa fille. J’eus de la peine à les décider à venir ; ils m’objectaient : « Quand les {{sic2|français|Français}} viendront, nous serons plus vite délivrés à Boyelles qu’à Croisilles. » À plusieurs reprises j’avais essayé de ramener un cousin des Vaillant, d’Henin. Mais l’adjudant de Boyelles l’avait dans le nez, il me l’a toujours refusé.


Quand {{Mr}} Dujardin eut la certitude de ne pouvoir fabriquer les betteraves cette année, il {{tiret|con|sentit}}
Quand {{Mr}} Dujardin eut la certitude de ne pouvoir fabriquer les betteraves cette année, il {{tiret|con|sentit}}