« Page:Bibaud - Les fiancés de St-Eustache, 1910.djvu/93 » : différence entre les versions

→‎Page corrigée : Fête des patriotes
 
Aucun résumé des modifications
 
Contenu (par transclusion) :Contenu (par transclusion) :
Ligne 11 : Ligne 11 :
— Vous avez des goûts guerriers ?
— Vous avez des goûts guerriers ?


— Oui, mademoiselle. Je me figure que le {{Dr}} Chenier est devenu un grand colonel, je suis son caporal, nous gagnons des victoires, nous aplatissons les Anglais, nous prenons à l’ennemi des drapeaux dont je tapisse les murs de ma chambre, car vous savez le docteur est un brave des braves ; ç’a l’étoffe d’un général dans la poitrine, c’est moi qui vous le dis ; si jamais on avait besoin de se battre il faudrait marcher sur son corps pour le faire reculer. C’est lui qui crierait : « La garde meurt, mais ne se rend pas. »
— Oui, mademoiselle. Je me figure que le {{Dr}} {{corr|Chenier|Chénier}} est devenu un grand colonel, je suis son caporal, nous gagnons des victoires, nous aplatissons les Anglais, nous prenons à l’ennemi des drapeaux dont je tapisse les murs de ma chambre, car vous savez le docteur est un brave des braves ; ç’a l’étoffe d’un général dans la poitrine, c’est moi qui vous le dis ; si jamais on avait besoin de se battre il faudrait marcher sur son corps pour le faire reculer. C’est lui qui crierait : « La garde meurt, mais ne se rend pas. »


Edmond se croisa les bras avec satisfaction, s’admirant intérieurement d’avoir placer si bien à point sa phrase toute apprise.
Edmond se croisa les bras avec satisfaction, s’admirant intérieurement d’avoir placer si bien à point sa phrase toute apprise.