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lésés ; des diplomates mêmes furent maltraités. Les trois puissances se mirent d’accord pour intervenir. La Vera-Cruz fut occupée. Mais alors Napoléon se séparant de ses alliés fit connaître son intention d’abattre au Mexique le régime républicain. Un candidat au trône était trouvé ; ce serait l’archiduc Maximilien, frère de l’empereur d’Autriche (1862). Toute une armée française traversa l’océan. Le 10 juin 1863, après de pénibles combats, elle entrait dans Mexico. Une junte complaisante consentit à proclamer Maximilien. Aussi bien Juarez par ses procédés s’était-il fait beaucoup d’ennemis. Le régime instauré par la force n’en était pas plus viable. Les années 1864, 1865, 1866 se passèrent en luttes incessantes entretenues par l’insaisissable Juarez. Maximilien n’ayant pas d’enfants avait adopté les petits fils d’Iturbide. Il ne s’illusionnait guère mais jugeait déshonorant de renoncer à la mission qu’il avait assumée. Ses partisans étaient assez nombreux mais hésitants. On sentait que, sans les baïonnettes françaises, son trône s’écroulerait rapidement. Or en France, le mécontentement grandissait. De plus, les {{corr|Etats-Unis|États-Unis}}, sortis maintenant du cauchemar de la guerre civile, menaçaient d’intervenir et le ton de leur diplomatie réclamant l’évacuation devenait de plus en plus hautain. Au début de 1867, il fallut se résigner à abandonner Maximilien et à rappeler les troupes en France. L’infortuné monarque qui avait refusé d’abdiquer s’enferma dans Queretaro et, après un siège de deux mois, fut pris et fusillé. Napoléon {{rom-maj|iii|3}} perdit dans cette affaire une grande part de son prestige personnel. L’amitié américaine pour la France devait être longue à renaître ; la confiance de l’Europe dans le bon sens français demeura ébranlée. |
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ses procédés s’était-il fait beaucoup d’ennemis. Le régime instauré |
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Pendant ce temps des événements · de haute importanca |
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