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se trouvaient aux prises sans conciliation possible. Le jeune roi de Naples, François {{rom-maj|ii|2}}, réfugié à Gaète avec ses fidèles, y luttait contre toute espérance. Quelques régiments français qu’on avait toujours maintenus à Rome veillaient sur le pape. L’Angleterre malicieusement réclamait leur éloignement. Napoléon {{rom-maj|iii|3}} était en butte à l’indignation des catholiques français comme à celle des libéraux italiens ; les uns et les autres l’accusaient de « trahisons » imaginaires. Mais l’unité de l’Italie était faite. Lorsque en février 1861 le premier parlement national s’assembla à Turin, il n’y manquait que les députés de Rome et de Venise. Vingt mois avaient suffi à une si prodigieuse transformation. |
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L’opinion française avait besoin de diversions. Précisément |
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