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En ce temps là, j’allais souvent chez {{Mme}} Burgeat, pour la raison que le commandant logeait chez elle. Elle avait installé dans sa maison la femme du clerc de notaire et sa fillette ; {{Mme}} Grandy allait souvent rendre visite. La salle à manger était occupée par les officiers. Ces dames se terraient à la cuisine et causaient librement devant l’ordonnance que je voyais toujours occupé à faire mijoter quelque chose sur la cuisinière. Je leur faisais signe de se méfier. {{Mme}}{{lié}}Burgeat me répondait : « il ne comprend pas un mot de français, on peut causer. »
En ce temps là, j’allais souvent chez {{Mme}} Burgeat, pour la raison que le commandant logeait chez elle. Elle avait installé dans sa maison la femme du clerc de notaire et sa fillette ; {{Mme}} Grandy allait souvent rendre visite. La salle à manger était occupée par les officiers. Ces dames se terraient à la cuisine et causaient librement devant l’ordonnance que je voyais toujours occupé à faire mijoter quelque chose sur la cuisinière. Je leur faisais signe de se méfier. {{Mme}}{{lié}}Burgeat me répondait : « il ne comprend pas un mot de français, on peut causer. »


Or {{insère|le jour du départ}} dans l’{{sic2|apres-midi|après-midi}}, je rencontre l’ordonnance à cheval dans la rue de {{st}} Leger. Il me dit : « Nous partons. {{corr|»|—}} Par là ? fis-je, en indiquant la direction du front. — Non, nous partons dans la direction de Fontaine. »
Or {{insère|le jour du départ}} dans l’{{sic2|apres-midi|après-midi}}, je rencontre l’ordonnance à cheval dans la rue de {{st}} {{sic2|Leger|Léger}}. Il me dit : « Nous partons. {{corr|»|—}} Par là ? fis-je, en indiquant la direction du front. — Non, nous partons dans la direction de Fontaine. »