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des cas par les administrateurs de la monarchie. Il est advenu qu’en ce temps on a souvent fait mine d’enfoncer avec fracas des portes déjà ouvertes. C’est à Philadelphie en 1776 qu’avait été publiée la véritable charte de la liberté et c’est à Genève sous Calvin qu’avait été élaborée la première « constitution civile du clergé ». La Convention a été également considérée comme ayant réalisé l’unité nationale. Elle se borna à la proclamer. Aulard a très justement appelé l’attention sur le caractère municipal de cette unification qui remonte au mois de juillet 1789. La municipalité de Paris s’était, au lendemain de la destruction de la Bastille, organisée de façon ingénieuse par une sorte de fusion de rouages existants avec le pouvoir issu de l’insurrection. Cet exemple fut suivi par la plupart des villes et s’étendit même aux campagnes. Cela n’alla pas bien entendu sans désordres locaux. Mais on doit admirer qu’il y en ait eu aussi peu. Dans l’ensemble un bon esprit présida à cette transformation accomplie avec une étonnante célérité et que vint appuyer la création de la garde nationale. Le mouvement trouva son terme et sa glorification dans la fameuse « fête de la Fédération » célébrée au champ de Mars à Paris le 14 juillet 1790, la seule des journées révolutionnaires qui mérite vraiment d’être honorée. |
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Mars à Paris le 14 juillet 1790, la seule des journées révolutionnaires |
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Au printemps de 1792 la guerre fut déclarée à l’Aut riche |
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