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Du point de vue de l’histoire universelle, il n’est guère de période autant dénuée d’intérêt que les règnes des trois fils d’Henri {{rom-maj|ii|2}}, car les Valois finissent par trois frères comme ont fini les Capétiens et comme finiront les Bourbons : étrange parallélisme des destinées de ces trois dynasties. De 1559 à 1589, François {{rom-maj|ii|2}}, Charles {{rom-maj|ix|9}}, Henri {{rom-maj|iii|3}} se succèdent sur le trône : personnages troubles ou falots qui, avec la reine-mère Catherine de Médicis<ref name=p35>Catherine de Médicis ét ait la ni èce du pape Clément VII et .avait épousé
Du point de vue de l’histoire universelle, il n’est guère de période autant dénuée d’intérêt que les règnes des trois fils d’Henri {{rom-maj|ii|2}}, car les Valois finissent par trois frères comme ont fini les Capétiens et comme finiront les Bourbons : étrange parallélisme des destinées de ces trois dynasties. De 1559 à 1589, François {{rom-maj|ii|2}}, Charles {{rom-maj|ix|9}}, Henri {{rom-maj|iii|3}} se succèdent sur le trône : personnages troubles ou falots qui, avec la reine-mère Catherine de Médicis<ref name=p35>Catherine de Médicis était la nièce du pape Clément {{rom-maj|vii|7}} et avait épousé par raison politique en 1533, le second fils de François {{rom-maj|i|1}}{{er}} qui ne semblait pas destiné à devenir dauphin et ne le fut que par la mort de son frère aîné. Catherine avait été froidement reçue par la cour qui considérait comme une mésalliance une telle union.</ref>, président à de sanglantes ou impuissantes intrigues sans cesse renouvelées et auxquelles la religion sert de prétexte.
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destiné à devenir dauphin et n e Je fut que par la mort de son frère aîné. Catherine
avait été froidement reçue par la cour qui considerait comme une ·mésalliance
une telle union.</ref>, président à de sanglantes ou impuissantes intrigues sans cesse renouvelées et auxquelles la religion sert de prétexte.


La faute initiale en est à François {{rom-maj|i|1}}{{er}} dont l’attitude à l’égard du protestantisme naissant a été pitoyable d’incohérence et de faiblesse. D’abord sous l’influence de sa sœur Marguerite, il avait protégé les audaces de Lefèvre {{corr|d’Etaples|d’Étaples}}. Charmante figure que celle de ce vieux professeur de l’université adonné au culte des lettres et des sciences et les délaissant sur le tard<section end="s2"/>
La faute initiale en est à François {{rom-maj|i|1}}{{er}} dont l’attitude à l’égard du protestantisme naissant a été pitoyable d’incohérence et de faiblesse. D’abord sous l’influence de sa sœur Marguerite, il avait protégé les audaces de Lefèvre {{corr|d’Etaples|d’Étaples}}. Charmante figure que celle de ce vieux professeur de l’université adonné au culte des lettres et des sciences et les délaissant sur le tard<section end="s2"/>