« Page:Coubertin - Notes sur l education publique, 1901.djvu/250 » : différence entre les versions

Aucun résumé des modifications
Aucun résumé des modifications
Contenu (par transclusion) :Contenu (par transclusion) :
Ligne 1 : Ligne 1 :
{{t3|{{sc|xiv}}}}
{{t3|{{sc|xiv}}}}
{{t3|{{sc|l’enseignement moral et la religion}}}}
{{t3|{{sc|l’enseignement moral et la religion}}}}
Ceux qui ont cru et proclamé que la science allait, avant peu, se trouver à même de remplacer la religion, sont, peut-être, excusables de s’être trompés, car les apparences pouvaient les égarer. Il semblait, en effet, que les progrès magnifiques de la science coïncidassent avec un recul marqué de l’idée religieuse, et ce recul n’était-il pas conforme aux lois de l’inexorable fatalité ? Du moment que l’homme était capable d’atteindre la vérité par la seule force de son génie progressif, de quelle utilité lui devenait Dieu ? Or, il y avait transformation et non recul, nous le voyons aujourd’hui. De tous côtés, l’esprit religieux se manifeste et ces manifestations ont ceci de remarquable et de nouveau qu’elles sont individuelles, spontanées, indépendantes les unes des autres et qu’elles
Ceux qui ont cru et proclamé que la science
allait, avanl peu, se trouver à même de remplacer
la religion, sont, peut-être, excusables de
s’être trompés, car les apparences pouvaient les
égarer. Il semblait, en effet, que les progrès
magnifiques de la science coïncidassent avec
un recul marqué de l’idée religieuse, et ce
recul n’était-il pas conforme aux lois de
l’inexorable fatalité ? Du moment que l’homme
était capable d’atteindre la vérité par la seule
force de son génie progressif, de quelle utilité
lui devenait Dieu ? Or, il y avait transformation
et non recul, nous le voyons aujourd’hui. De
tous côtés, l’esprit religieux se manifeste et ces
manifestations ont ceci de remarquable et de
nouveau qu’elles sont individuelles, spontanées,
indépendantes les unes des autres et qu’elles