« Page:Coubertin - Histoire universelle, Tome III, 1926.djvu/108 » : différence entre les versions

Aucun résumé des modifications
Aucun résumé des modifications
Contenu (par transclusion) :Contenu (par transclusion) :
Ligne 3 : Ligne 3 :
<section begin="s2"/>{{brn|2}}
<section begin="s2"/>{{brn|2}}
{{t2|LE DUEL ANGLO-FRANÇAIS}}
{{t2|LE DUEL ANGLO-FRANÇAIS}}
Guillaume le conquérant avait laissé à son fils Robert, la Normandie ; au second Guillaume, l’Angleterre. Quant au troisième, Henri surnommé Beauclerc à cause de sa culture, on avait voulu l’orienter du côté de {{corr|l’Eglise|l’Église}} sans doute avec l’arrière pensée de son accès possible à la papauté. Mais il ne l’entendit pas ainsi. Rusé, habile et sans scrupules, il réussit à évincer ses frères et finit par s’emparer de l’héritage total. Ainsi l’union se trouvait rétablie entre la couronne ducale française et la couronne royale anglaise. De toute cette lignée, des malheurs domestiques aidant, il ne resta bientôt plus qu’une fille Mathilde qui, veuve de l’empereur d’Allemagne, s’était remariée au comte d’Anjou, Geoffroy « Plantagenet ». On était à l’époque où, comme dit Jean Revel « les peuples servaient de dot aux princes et princesses, où des provinces entières, des royaumes même s’unissaient ou se désunissaient au gré d’alliances matrimoniales conclues ou rompues. » Et c’est ainsi, en effet que le fils de Geoffroy et de Mathilde, Henri Plantagenet devint à la mort de ses Parents, roi<section end="s2"/>
Guillaume le conquérant avait laissé à son fils Robert, la.
Normandie ; au second Guillaume, l’Angleterre. Quant au troisième,
Henri surnommé Beauclerd à cause de sa culture, on avait
voulu l’orienter du côté de ·l’Eglise sans doute avec l’arrière
pensée de son accès possible à la papauté. Mais il ne l’entendit
pas ainsi. Rusé, habile .et sans scrupules, il réussit à évincer ses
frères et finit par s’emparer de l’héritage total. Ainsi l’union se
trouvait rétablie entre la couronne ducale française ’et la cour onne
royale anglaise. De toute cette lignée, des malheurs domestiques
aidant, il ne resta bientôt plus qu’une fille Mathilde qui, veuve
de l’empereur d’Allemagne, s’était remariée au comte d’Anjou,
Geoffroy « Planta.genet » . On était à l’époque où, comme dit
J ean Revel « les peuples servaient de dot aux princes et princesses,
où .des provinces ~ntières, des royaumes même s’unissaient
ou se désunissaient au gré d’alliances matrimoniales conclues ou
rompues.» Et c’est ainsi, en effet que le fils de Geoffroy et de
Mathilde, Henri Planta.genet devin. :b à ’la mort de ses P.arents, roi
<section end="s2"/>