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du comte d’Auxerre (888). Sa dynastie devait se maintenir cent vingt-cinq ans. Rodolphe {{rom-maj|ii|2}} dépouilla le petit fils de Boson de la Provence. Ainsi se trouva constitué entre ses mains un {{corr|Etat|État}} riche et puissant mais si artificiel que, ne sachant sous quel nom le désigner, on l’appela le royaume d’Arles. Il allait de la Méditerranée à l’Aar et couvrait en somme tout l’est de la France. Ses capitales étaient Arles et Lausanne. Or le roi Rodolphe {{rom-maj|iii|3}} qui n’avait pas d’enfants et était un prince versatile et sans énergie se laissa persuader de léguer ses {{corr|Etats|États}} par un testament qu’il voulut ensuite mais vainement annuler, au fils de sa sœur, l’empereur allemand Henri {{rom-maj|ii|2}} (1016). Nous dirons tout de suite pour n’avoir plus à y revenir comment devait tourner cette affaire du point de vue allemand. |
du comte d’Auxerre (888). Sa dynastie devait se maintenir cent vingt-cinq ans. Rodolphe {{rom-maj|ii|2}} dépouilla le petit fils de Boson de la Provence. Ainsi se trouva constitué entre ses mains un {{corr|Etat|État}} riche et puissant mais si artificiel que, ne sachant sous quel nom le désigner, on l’appela le royaume d’Arles. Il allait de la Méditerranée à l’Aar et couvrait en somme tout l’est de la France. Ses capitales étaient Arles et Lausanne. Or le roi Rodolphe {{rom-maj|iii|3}} qui n’avait pas d’enfants et était un prince versatile et sans énergie se laissa persuader de léguer ses {{corr|Etats|États}} par un testament qu’il voulut ensuite mais vainement annuler, au fils de sa sœur, l’empereur allemand Henri {{rom-maj|ii|2}} (1016). Nous dirons tout de suite pour n’avoir plus à y revenir comment devait tourner cette affaire du point de vue allemand. |
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Henri {{rom-maj|ii|2}} avait été élu comme successeur d’Othon {{rom-maj|iii|3}} mort sans postérité. De 1039 à ll25 trois autres Henri se succédèrent par hérédité directe mais tous furent engagés dans d’âpres luttes, tant contre le Saint-siège que contre les féodaux allemands — si bien que le mirifique héritage finit un jour par s’évanouir sans avoir jamais été assimilé. En effet ni Frédéric Barberousse en 1157 ni Frédéric {{rom-maj|ii|2}} en 1215 ne devaient être plus heureux dans leur tentative pour affaiblir la résistance des seigneurs bourguignons en les opposant les uns aux autres. Déjà du vivant de Rodolphe {{rom-maj|iii|3}}, ceux-ci se montraient peu maniables. A sa mor t, leur .esprit d’iudépendance s’affirma. |
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Henri II avait été élu comme successeur d’Othon III mort |
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sans postérité. .De 1039 à ll25 trois autres Henri se succédèrent |
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par hérédité directe mais tous furent engagés dans d’âpre~ |
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luttes, tant contre le Saint-siège que contre les féodaux allemands |
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- si bien que le mirifique héritage finit un JOUr par |
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s’évanouir sans avoir jamais été assimilé. En effet ni Frédéric |
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Barberousse en 1157 ni Frédéric Il en 1215 ne devaient être |
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plus heureux dans leur tentative pour affaiblir la résistance des |
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seigneurs bourguignons en les opposant les uns aux autres-. |
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Dé jà du vivant de Rodolphe III, ceux-ci se montraient peu |
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maniables . A sa mor t, leur .esprit d’iudépendance s’affirma. |
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C’étaient les comtes de Maw·ienne, de Provence, d’Albon ..... les |
C’étaient les comtes de Maw·ienne, de Provence, d’Albon ..... les |
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uns ancêtres de la maison de Sav0 :ie, les autres tiges de’S |
uns ancêtres de la maison de Sav0 :ie, les autres tiges de’S |