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Comment Pantagruel passa les isles
{{t4|{{sc|Chapitre}} XVII.|''Comment Pantagruel passa les isles de Thohu & Bohu : & de l’estrange mort de Bringuenarilles avalleur de moulins à vent.''|ff=Serif}}


de Thohu & Bohu : & de l’estrange


{{Lettrine|C}}{{sc|e}} mesmes iour passa Pantagruel les deux isles de Thohu & Bohu : es quelles ne trouvasmes que frire. Bringuenarilles le grand géant avoit toutes les paelles, paellons, chauldrons, coquasses, lichefretes, & marmites du pays avallé, en faulte de moulins à vent, des quelz ordinairement il se paissoit. Dont estoit advenu, que peu davant le iour sus l’heure de sa digestion il estoit en griefve maladie tombé, par certaine crudité d’estomach, causée de ce (comme disoient les Medicins) que la vertus concoctrice de son estomach apte naturellement à moulins à vent tous brandifz digerer, n’avoit peu à perfection consommer les paelles & coquasses : les chauldrons & marmites avoit assez bien digeré. Comme disoient congnoistre aux hypostases & eneorèmes de quatre bussars de urine, qu’il avoit à ce matin deux foys rendue.
mort de Bringuenarilles avalleur

de moulins à vent.

Chapitre XVII.

Ce mesmes iour passa Pantagruel les deux isles de Thohu & Bohu : es quelles ne trouvasmes que frire. Bringuenarilles le grand géant avoit toutes les paelles, paellons, chauldrons, coquasses, lichefretes, & marmites du pays avallé, en faulte de moulins à vent, des quelz ordinairement il se paissoit. Dont estoit advenu, que peu davant le iour sus l’heure de sa digestion il estoit en griefve maladie tombé, par certaine crudité d’estomach, causée de ce (comme disoient les Medicins) que la vertus concoctrice de son estomach apte naturellement à moulins à vent tous brandifz digerer, n’avoit peu à perfection consommer les paelles & coquasses : les chauldrons & marmites avoit assez bien digeré. Comme disoient congnoistre aux hypostases & eneorèmes de quatre bussars de urine, qu’il avoit à ce matin deux foys rendue.


Pour le secourir usèrent de divers remèdes scelon l’art. Mais le mal feut le plus fort que les remèdes.
Pour le secourir usèrent de divers remèdes scelon l’art. Mais le mal feut le plus fort que les remèdes.