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formidable car les populations affolées s’enfuient ; la Gaule n’a plus depuis longtemps de gouvernement et la France n’en a pas encore. Tout le {{rom-maj|ix|9}} siècle à partir de l’an 830 se passe ainsi. Une fois les Normands parviennent jusqu’à Toulouse ; une autre fois ils mettent le siège devant Paris. Leur rapidité est inouïe, leur fureur de destruction souvent exacerbée. {{corr|A|À}} la longue pourtant, il leur advient de vouloir « s’établir » quelque part et en finir avec une existence qui les lasse. En 911 ils se font céder la province qui prendra leur nom : la Normandie. Et un des plus grands phénomènes de l’histoire s’accomplit. Sur cette terre celto-romaine, fertile et peuplée, ils ne sont qu’une poignée. Ils en épousent la mentalité avec les intérêts. Dans le temps le plus court, ils en font non seulement le plus riche mais le plus français des duchés féodaux, non seulement le plus stable mais le mieux gouverné. Et c’est ainsi que cent ans après, le goût des aventures subsistant au fond des cœurs, le duc Guillaume se trouve prêt à « s’annexer » l’Angleterre tandis que les petits gentilshommes du Cotentin dont nous avons déjà conté l’histoire s’en vont se construire sous le ciel bleu de la Méditerranée des royautés encore plus imprévues. |
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formidable car les populations affolées s’enfuient ; la Gaule n’a |
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Ils en épousent la mentalité avec les intérêts. Dans le temps le |
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Après une série d’attaques sans suite, les Danois avaient |
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