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de la population, et qui assure à l’institution publique une cohésion plus grande que celle demandée seulement à la logique des lois et des constitutions[1] ( Consulter le rapport in extenso dans le Bulletin de la Société d’économie sociale, t. II, p. 518 et t. III, p. 613.Voir aussi les Ouvriers européens, t. 111, ch. iv.)


  1. Lorsqu’à la suite des événements de 1866 et de 1870 furent faites les réformes du régime foncier en Allemagne, les paysans du Hanovre s’organisèrent pour résister à la loi commune et défendre leurs coutumes séculaires. Non seulement l’énergie des Bauern triompha par la loi de 1874, qui adapte les usages anciens aux convenances modernes en respectant la liberté du père et l’intégrité du Hof ; mais la grande association des 20,000 paysans westphaliens (Westphalisches Bauern Verein) obtint le même succès, et ce double exemple entraîna peu à peu plusieurs des provinces de l’Empire, la Hesse Cassel, le Lauenbourg, le Brandebourg, l’Oldenbourg. Le mouvement se propage dans l’Allemagne entière avec une force très grande, et provoque de toutes parts la fondation durable de petits domaines patrimoniaux, assurant l’indépendance de la famille du paysan. (Voir dans la revue La Réforme sociale, le travail de M. Ardant, n° du 15 mai 1883, et surtout le beau rapport de M. Claudio Jannet à la réunion annuelle des Unions de la paix sociale, n° du 1er juillet 1883.)