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me donnes. Il ne fallait pas, si tu aimes Dèmos, être assez imprévoyant pour les laisser suspendre avec leurs brassards. Mais c’est là, ô Dèmos, qu’est la finesse. Si tu voulais châtier cet homme, tu ne le pourrais pas. Tu vois, en effet, autour de lui un cortège de jeunes corroyeurs ; près d’eux se tiennent des marchands de miel et de fromages ; cela fait une ligue ; de sorte que, si tu frémis de colère et si tu songes à l’ostracisme, ils enlèveront la nuit les boucliers, et courront s’emparer des greniers. |
me donnes. Il ne fallait pas, si tu aimes Dèmos, être assez imprévoyant pour les laisser suspendre avec leurs brassards. Mais c’est là, ô Dèmos, qu’est la finesse. Si tu voulais châtier cet homme, tu ne le pourrais pas. Tu vois, en effet, autour de lui un cortège de jeunes corroyeurs ; près d’eux se tiennent des marchands de miel et de fromages ; cela fait une ligue ; de sorte que, si tu frémis de colère et si tu songes à l’ostracisme, ils enlèveront la nuit les boucliers, et courront s’emparer des greniers. |
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{{personnage| |
{{personnage|DÈMOS.|c}} |
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Malheur à moi ! Les brassards y sont ? Scélérat, que de temps tu m’as trompé, dupé ! |
Malheur à moi ! Les brassards y sont ? Scélérat, que de temps tu m’as trompé, dupé ! |
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{{personnage|KLÉÔN.|c}} |
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Mon cher, ne crois pas ce qu’il dit ; ne te figure pas trouver un meilleur ami que moi. Seul, j’ai fait cesser les conspirateurs : aucun complot tramé dans la ville ne m’a échappé, et je me suis mis tout de suite à crier. |
Mon cher, ne crois pas ce qu’il dit ; ne te figure pas trouver un meilleur ami que moi. Seul, j’ai fait cesser les conspirateurs : aucun complot tramé dans la ville ne m’a échappé, et je me suis mis tout de suite à crier. |
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{{personnage|LE MARCHAND D’ANDOUILLES.|c}} |
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Tu as fait comme les pêcheurs d’anguilles : lorsque le lac est calme, ils ne prennent rien ; mais, quand ils remuent la vase en haut et en bas, ils en prennent. Ainsi, tu prends quand tu as troublé la ville. Mais dis-moi une seule chose : toi qui vends tant de cuirs, lui as-tu jamais donné une semelle de soulier, toi qui te dis son ami ? |
Tu as fait comme les pêcheurs d’anguilles : lorsque le lac est calme, ils ne prennent rien ; mais, quand ils remuent la vase en haut et en bas, ils en prennent. Ainsi, tu prends quand tu as troublé la ville. Mais dis-moi une seule chose : toi qui vends tant de cuirs, lui as-tu jamais donné une semelle de soulier, toi qui te dis son ami ? |
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{{personnage|DÈMOS.|c}} |
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Jamais, par |
Jamais, par Apollôn ! |
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{{personnage|LE MARCHAND D’ANDOUILLES.|c}} |
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Tu le connais donc, et ce qu’il est. Moi, j’ai acheté |
Tu le connais donc, et ce qu’il est. Moi, j’ai acheté |