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<section begin=chapitre13/>{{tiret2|cou|leurs}}, le noir et le blanc. Qu’un Sélénite abrite ses yeux contre les rayons solaires, le ciel lui apparaît absolument noir, et les étoiles brillent à ses regards comme dans les nuits les plus sombres.
<section begin="chapitre13"/>{{tiret2|cou|leurs}}, le noir et le blanc. Qu’un Sélénite abrite ses yeux contre les rayons solaires, le ciel lui apparaît absolument noir, et les étoiles brillent à ses regards comme dans les nuits les plus sombres.


Que l’on juge de l’impression produite par cet étrange aspect sur Barbicane et sur ses deux amis. Leurs yeux étaient déroutés. Ils ne saisissaient plus la distance respective des divers plans. Un paysage lunaire que n’adoucit point le phénomène du clair-obscur, n’aurait pu être rendu par un paysagiste de la Terre. Des taches d’encre sur une page blanche, c’était tout.
Que l’on juge de l’impression produite par cet étrange aspect sur Barbicane et sur ses deux amis. Leurs yeux étaient déroutés. Ils ne saisissaient plus la distance respective des divers plans. Un paysage lunaire que n’adoucit point le phénomène du clair-obscur, n’aurait pu être rendu par un paysagiste de la Terre. Des taches d’encre sur une page blanche, c’était tout.
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En ce moment, à six heures, le pôle lunaire apparaissait. Le disque n’offrait plus aux regards des voyageurs qu’une moitié violemment éclairée, tandis que l’autre disparaissait dans les ténèbres. Soudain, le projectile dépassa la ligne de démarcation entre la lumière intense et l’ombre absolue, et fut subitement plongé dans une nuit profonde.
En ce moment, à six heures, le pôle lunaire apparaissait. Le disque n’offrait plus aux regards des voyageurs qu’une moitié violemment éclairée, tandis que l’autre disparaissait dans les ténèbres. Soudain, le projectile dépassa la ligne de démarcation entre la lumière intense et l’ombre absolue, et fut subitement plongé dans une nuit profonde.
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{{t3|CHAPITRE XIV}}
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Au moment où se produisit si brusquement ce phénomène, le projectile rasait le pôle nord de la Lune à moins de cinquante kilomètres. Quelques secondes lui avaient donc suffi pour se plonger dans les ténèbres absolues de l’espace. La transition s’était si rapidement opérée, sans nuances, sans dégradation de lumière, sans atténuation des ondulations lumineuses, que l’astre semblait s’être éteint sous l’influence d’un souffle puissant.<section end=chapitre14/>
Au moment où se produisit si brusquement ce phénomène, le projectile rasait le pôle nord de la Lune à moins de cinquante kilomètres. Quelques secondes lui avaient donc suffi pour se plonger dans les ténèbres absolues de l’espace. La transition s’était si rapidement opérée, sans nuances, sans dégradation de lumière, sans atténuation des ondulations lumineuses, que l’astre semblait s’être éteint sous l’influence d’un souffle puissant.<section end="chapitre14"/>