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fond en comble, une organisation lentement élaborée par les générations précédentes pour élever à la place tout un édifice qui, à l’usage, vaudrait peut-être moins encore. Je tiens à me défendre de cette accusation-là ; l’édifice n’est point du tout construit, même sur le papier. Que de points importants laissés dans l’ombre, le problème des sanctions, par exemple. Je me suis gardé de recommander le maintien ou la suppression des examens, tant il est clair qu’on ne saurait légiférer d’avance dans des questions de cette nature sur lesquelles, du reste, l’unanimité ne se fera jamais. Chaque peuple a des penchants, des aptitudes, des préjugés qui influent nécessairement sur l’éducation comme
fond en comble, une organisation lentement
sur le reste. Mais il est un point que je me suis appliqué à faire ressortir parce qu’il m’a paru très frappant, c’est que la méthode par laquelle se distribue actuellement l’enseignement secondaire est moribonde, non pas dans un pays ni dans deux, mais partout et que cette maladie mortelle provient de l’impuissance, toujours plus grande, où se trouve la synthèse de répondre aux exigences modernes.
élaborée par les générations précédentes pour
élever à la place tout un édifice qui, à l’usage,
vaudrait peut-être moins encore. Je tiens à me
défendre de cette accusation-là ; l’édifice n’est
point du tout construit, même sur le papier.
Que de points importants laissés dans l’ombre,
le problème des sanctions, par exemple. Je me
suis gardé de recommander le maintien ou la
suppression des examens, tant il est clair qu’on
ne saurait légiférer d’avance dans des questions
de celte nature sur lesquelles, du reste, l’unanimité
ne se fera jamais. Chaque peuple a des
penchants, des aptitudes, des préjugés qui influent
nécessairement sur l’éducation comme
sur le reste. Mais il est un point que je me
suis appliqué à faire ressortir parce qu’il m’a
paru très frappant, c’est que la méthode par laquelle
se distribue actuellement l’enseignement
secondaire est moribonde, non pas dans un
pays ni dans deux, mais partout et que cette
maladie mortelle provient de l’impuissance,
loujours plus grande, où se trouve la synthèse
de répondre aux exigences modernes.


Alors, si la synthèse fait faillite, quoi de plus naturel et de moins utopique que de proposer l’analyse ?
Alors, si la synthèse fait faillite, quoi de plus naturel et de moins utopique que de proposer l’analyse ?