« La Peur des Coups » : différence entre les versions

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m Le_ciel_est_par_dessus_le_toit: match
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Elle, ''Suzanne Berty''
 
 
==__MATCH__:[[Page:Courteline - Un client sérieux, 1912.djvu/97]]==
 
''Une chambre à coucher sans grand luxe. Un lit de milieu, qui s’avance face au public. Prés du lit, un petit chiffonnier. A gauche, une cheminée surmontée d’une glace et supportant une lampe qui brûle à ras de bec. Au milieu, un guéridon, avec buvard et écritoire. Chaises et fauteuils. — Il est sept heures du matin, l’aube naissante blêmit mélancoliquement dans les ajours des persiennes closes.''
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''qui enlève sa mantille et sa pelisse et qui s’étonne de le voir rouler une cigarette.''
— Eh bien, tu ne te couches pas ?
==[[Page:Courteline - Un client sérieux, 1912.djvu/98]]==
 
'''Lui.''' — Non.
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peu la monotonie du programme.
 
'
'''Lui''', ''se levant comme mû par un ressort.'' — Ah ! Assez ! Ne
==[[Page:Courteline - Un client sérieux, 1912.djvu/99]]==
'''Lui''', ''se levant comme mû par un ressort.'' — Ah ! Assez ! Ne
m’exaspère pas !''(Un temps.)'' T’es-tu assez compromise !…
 
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'''Elle''', ''l’ongle aux dents.'' — Pas ça !
==[[Page:Courteline - Un client sérieux, 1912.djvu/100]]==
 
'''Lui.''' — Tu mens !
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'''Lui''', ''étonné.'' — A Pâques ?…
 
'''Elle.''' — Ou à la Trinité. Le jour où M. Malbrough rentrera dans
==[[Page:Courteline - Un client sérieux, 1912.djvu/101]]==
jour où M. Malbrough rentrera dans
le château de ses pères.
 
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'''Elle.''' — Je t’en défie !
==[[Page:Courteline - Un client sérieux, 1912.djvu/102]]==
 
'''Lui.''' — Pour la dernière fois, réfléchis bien à tes paroles.
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pas toujours, car, entre ce monsieur et moi, ce n’est que partie
remise.
==[[Page:Courteline - Un client sérieux, 1912.djvu/103]]==
 
'''Elle.''' — Ah ! aouat !
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'''Elle.''' — Et puis oui, je suis une honnête femme ! Et puis oui, tu
ne seras satisfait que le jour où je serai devenue autre chose !
Et puis oui, il m’a remis sa carte ! et cette carte la voici ! et
==[[Page:Courteline - Un client sérieux, 1912.djvu/104]]==
carte ! et cette carte la voici ! et
tu sais maintenant où le trouver et tu peux y aller tout de
suite, lui casser les reins à ce monsieur !
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'''Elle.''' — Ce monsieur…
 
'''Lui''', ''qui bondit vers le lit.'' — Ah ! Je t’y pince !
==[[Page:Courteline - Un client sérieux, 1912.djvu/105]]==
vers le lit.'' — Ah ! Je t’y pince !
''(Stupéfaction de Madame.)''
Tu voudrais détourner la question, fine mouche.
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En voilà une qui ne moisira pas ici. Je vais lui octroyer ses
huit jours, le temps de compter jusqu’à cinq. Ah ! et puis y a le
chat que j’oubliais ! Une saloperie qui passe sa vie à aller faire
==[[Page:Courteline - Un client sérieux, 1912.djvu/106]]==
aller faire
ses ordures dans le porte-parapluies de l’antichambre. Il aura de
mes nouvelles, le chat : je vais le foutre par la fenêtre et nous
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[[Catégorie:Théâtre à formater]]
[[Catégorie:Théâtre
=== no match ===
de Courteline]]