« Épodes (Horace, Séguier) » : différence entre les versions

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{{Titre||[[Auteur:Horace|Horace]]|Traduction du Comte Ulysse de Séguier (1883)}}
[[Catégorie:Antiquité]]
<br><br>
[[Catégorie:Texte à wikifier]]
<div class="text">
[[Catégorie:Poésie]]
[[Catégorie:Poèmes]]
[[la:Carmina (Horatius)]]
==__MATCH__:[[Page:Horace - Odes, Épodes et Chants séculaires, Séguier, 1883.djvu/191]]==
 
<poem>
 
 
 
{{T3|I — À Mécène}}
 
<poem>Donc, cher Mécène, au péril de la vie
De César défendant les jours,
Tu vas lancer tes nefs de Liburnie
Ligne 42 ⟶ 45 :
Je ne veux point d'or amassé
Pour l'enfouir, comme un Chrémès sordide,
Ou le perdre en jeune insensé.</poem>
 
{{T3|II — Alfius}}
 
<poem>Heureux qui, loin du tracas des affaires,
Et semblable aux premiers humains,
Guide ses bœufs dans le champ de ses pères
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L'aimable usurier Alfius :
Il fit rentrer aux Ides ses écus....
Pour les replacer aux Calendes.</poem>
 
{{T3|III — À Mécène}}
 
<poem>Si jamais fils, d'une exécrable main,
Étrangla sa mère chenue,
Qu'il goûte à l'ail pire que la ciguë.
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Je veux, ô Mécène plaisant,
Qu'à tes baisers ta belle s'opposant
Jusqu'au bord du lit se recule.</poem>
 
{{T3|IV — Contre Védius Rufus}}
 
<poem>Autant l'agneau par instinct hait les loups,
Autant pour toi j'ai de la haine,
Esclave au dos stigmatisé de coups,
Ligne 167 ⟶ 170 :
De nefs à proue éperonnée,
Contre un ramas de serfs et d'écumeurs,
Quand il est, lui, tribun d'armée? »</poem>
 
{{T3|V — Contre la magicienne Canidie}}
 
<poem>« Au nom des dieux qui de là-haut gouvernent
Et la terre et le genre humain,
Que veut ce bruit, ce groupe féminin
Ligne 273 ⟶ 276 :
Avec l'oiseau des Esquilies ;
Et ma famille, en ses mélancolies,
De ce spectacle jouira ! »</poem>
 
{{T3|VI — Contre un poète méchant}}
 
<poem>Pourquoi vexer des étrangers paisibles,
Chien sans vigueur devant les loups?
Tourne vers moi tes menaces risibles,
Ligne 293 ⟶ 296 :
Ou l'ennemi de Bupalus.
Si quelque chien me déchire la jambe,
Crois-tu que je geigne en perclus?</poem>
 
{{T3|VII — Aux Romains}}
 
<poem>Où courez-vous, cruels ? Pourquoi ces glaives,
Hier en paix dans vos logis?
De sang romain les champs, l'onde et les grèves
Ligne 317 ⟶ 320 :
Le Sort accable les Romains.
Oui, de Rémus l'assassinat perfide
Au meurtre encor pousse nos mains !</poem>
 
{{T3|VIII — ***}}
 
(épode non traduite)
 
{{T3|IX — À Mécène}}
 
<poem>Dans ton palais, ô fortuné Mécène,
Pour célébrer César vainqueur,
Quand boirons-nous —Zeus l'approuve sans peine—
Ligne 364 ⟶ 367 :
Verse le cécube à propos.
Je veux, Bacchus, noyer dans tes délices
Mes alarmes pour mon héros.</poem>
 
{{T3|X — Contre Mévius}}
 
<poem>Ce vaisseau part sous un mauvais auspice:
Il porte l'infect Mévius.
Ne manque pas, Auster, de courir sus;
Ligne 392 ⟶ 395 :
Offre aux plongeons de grasses fêtes,
Et, de ma main, je dévoue aux Tempêtes
Une brebis, un bouc ardent.</poem>
 
{{T3|XI — À Pettius}}
 
<poem>Ô Pettius, je ne saurais écrire,
Comme autrefois, des chansons:
Vénus me tient sous son empire,
Ligne 451 ⟶ 454 :
Rien, si ce n'est un autre amour fougueux
Pour quelque vierge à peau blanche,
Ou quelque éphèbe aux longs cheveux.</poem>
 
{{T3|XII — ***}}
 
(épode non traduite)
 
{{T3|XIII — À ses amis}}
 
<poem>Une horride tempête a contracté les cieux ;
Jupiter fond en pluie, en neige.
Sous Éole et son cortège
Ligne 487 ⟶ 490 :
Là, soulage du moins les chagrins trop aigus
Par du vin, des chansons fleuries
Et d’aimables causeries.</poem>
 
{{T3|XIV — À Mécène}}
 
<poem>Ami, c'est me tuer que demander sans cesse
Pourquoi la molle oisiveté
M'ôte le souvenir de ma vieille promesse,
Ligne 507 ⟶ 510 :
N'embrasa Troie antiquement.
Bénis donc ton destin: moi,j'aime une affranchie,
Phryné, qui veut plus d'un amant.</poem>
 
{{T3|XV — À Néère}}
 
<poem>C'était la nuit, Phébé dans le clair firmament
Brillait parmi de moindres sphères,
Quand toi, près d'offenser les dieux, témoins sévères,
Ligne 535 ⟶ 538 :
Vaincre en prestance Niréus,
Bientôt tu pleureras tes amours disparus:
Lors ce sera mon tour de rire.</poem>
 
{{T3|XVI — Au peuple romain}}
 
<poem>Encore un âge en proie aux guerres domestiques,
Rome périt sous sa propre grandeur.
Elle qui triompha de ses voisins Marsiques,
Ligne 605 ⟶ 608 :
Quand l'âge d'or fit place aux jours d'airain.
L'âge de fer suivit, mais l'on peut s'y soustraire
En pratiquant mon avis souverain.</poem>
 
{{T3|XVII — Horace et Canidie}}
{{Centré|HORACE}}
 
<poem>Enfin je cède à ton art tout-puissant !
Canidia, par la reine des Ombres,
Par la déesse au terrible croissant,
Ligne 662 ⟶ 665 :
Tes fils sont tiens: oui, c'est ton propre sang
Que la matrone enlève au drap récent,
Quand hors du lit tu cours, leste accouchée.</poem>
CANIDIE
 
{{Centré|CANIDIE}}
De vains appels pourquoi me fatiguer ?
 
<poem>De vains appels pourquoi me fatiguer ?
Les rocs battus en hiver par l'orage
Seraient moins sourds aux clameurs d'un naufrage.
Ligne 693 ⟶ 697 :
Je puis des morts animer les reliques,
Élaborer mille agents cupidiques,
Et sur toi seul mon art n'agirait pas !</poem>
</poem>
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[[Catégorie:Poésie]]
[[Catégorie:Poèmes]]
[[la:Carmina (Horatius)]]