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fois amolli et foulé par la bêche du fossoyeur sans que tu l’entendes : tu siffleras, pour m’avertir, si tu entends approcher quelqu’un… Donne-moi ces fleurs. Fais ce que je te dis. Va. |
fois amolli et foulé par la bêche du fossoyeur sans que tu l’entendes : tu siffleras, pour m’avertir, si tu entends approcher quelqu’un… Donne-moi ces fleurs. Fais ce que je te dis. Va. |
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LE PAGE |
{{PersonnageD|LE PAGE|c|à part.}} |
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— J’ai presque peur de rester seul ici dans le cimetière ; pourtant je me risque. (''Il se retire.'') |
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{{Personnage|PARIS|c}} |
{{Personnage|PARIS|c}} |
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Douce fleur, je sème ces fleurs sur ton lit nuptial, dont le dais, hélas ! est fait de poussière et de pierres ; je viendrai chaque nuit les arroser d’eau douce, ou, à son défaut, de larmes distillées par des sanglots ; oui, je veux célébrer tes funérailles en venant, chaque nuit, joncher ta tombe et pleurer |
— Douce fleur, je sème ces fleurs sur ton lit nuptial, dont le dais, hélas ! est fait de poussière et de pierres ; je viendrai chaque nuit les arroser d’eau douce, ou, à son défaut, de larmes distillées par des sanglots ; oui, je veux célébrer tes funérailles en venant, chaque nuit, joncher ta tombe et pleurer |
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(''Lueur d’une torche et bruit de pas au loin. Le page siffle.'') |
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— Le page m’avertit que quelqu’un approche. Quel est ce pas sacrilège qui erre par ici la nuit et trouble les rites funèbres de mon amour ?… Eh quoi ! une torche !… Nuit, voile-moi un instant. (''Il se cache.'') |
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:''(Entre Roméo, suivi de Balthazar qui porte une torche, une pioche et un levier).'' |
:''(Entre Roméo, suivi de Balthazar qui porte une torche, une pioche et un levier).'' |
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