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{{tiret2|s’éten|daient}} sur le Khorassan. Au nord-ouest, les Arméniens cherchaient à se venger de l’oppression qu’ils avaient longtemps subie. {{corr|A|À}} l’ouest, enfin, les Romains malgré leur répugnance avérée à s’aventurer si loin de la Méditerranée, s’y sentaient en quelque sorte obligés. L’Iran, c’était pour eux la « route de la soie », de cette soie qui leur venait d’Asie, qu’eux-mêmes ne savaient pas fabriquer et dont l’abondance se faisait de plus en plus nécessaire à la satisfaction de leur luxe croissant. |
{{tiret2|s’éten|daient}} sur le Khorassan. Au nord-ouest, les Arméniens cherchaient à se venger de l’oppression qu’ils avaient longtemps subie. {{corr|A|À}} l’ouest, enfin, les Romains malgré leur répugnance avérée à s’aventurer si loin de la Méditerranée, s’y sentaient en quelque sorte obligés. L’Iran, c’était pour eux la « route de la soie », de cette soie qui leur venait d’Asie, qu’eux-mêmes ne savaient pas fabriquer et dont l’abondance se faisait de plus en plus nécessaire à la satisfaction de leur luxe croissant. |
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Sous Auguste, Rome tenta sa séduction sur les rois parthes. En 55 av. J. C., le roi parthe Orodès (56-37) avait détruit l’armée du consul Crassus. La gloire en avait un moment illuminé son trône barbare. En occident, la répercussion d’un tel événement avait été considérable. C’était pour les Romains à la fois ignorants et attentifs, la révélation de la puissance iranienne. Ils jugèrent désirable de s’entendre avec elle plutôt que de la heurter de front. Des négociations se nouèrent. Phratacès {{rom-maj|iv|4}} (37-2) consentit même à envoyer à Rome son héritier dont la mère d’ailleurs était italienne. Mais le plan n’eut pas de suite et le jeune prince semble être bientôt devenu un otage entre les mains des Romains. Une certaine xénophobie animait l’aristocratie parthe. Elle était fort hostile aux Romains et ne tolérait l’hellénisme que par égard pour les riches négociants grecs dont la présence à Seleucie et dans les autres villes de la région mésopotamienne était une source de profits pour tout le pays. Les Parthes ne témoignaient de véritables égards qu’aux Perses dont ils cherchaient toujours à désarmer la défiance ; mais toujours en vain. De « parthisme » il n’y avait point. |
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Sous Auguste, Rome tenta sa séduction sur les rois parthes |
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_En 55 av. J. C., le roi parthe Orodès (56-37) avait détruit l’armée |
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du consul Crassus. La gloire en avait un moment illuminé son |
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trône barbare. En occident, la répercussion d’un tel événement |
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avait été considérable. C’était pour les Romains à la fois ignorants |
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et attentifs, la révélation de la puissance iranienne. Ils jugèrent |
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désirable de s’entendre avec elle plutôt que de la heurter de front. |
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Des négociations se nouèrent. Phratacès IV (37-2) consentit |
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même à envoyer à Rome son héritier dont la mère d’ailleurs était |
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italienne. Mais le plan n’eut pas de suite et le jeune prince semble |
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être bientôt devenu un otage entre les mains des Romains. Une |
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certaine xénophobie animait l’aristocratie parthe. Elle était fort |
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hostile aux Romains et ne tolérait l’hellénisme que par égard |
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pour les riches négociants grecs dont la présence à Seleucie et |
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dans les autres villes de la région mésopotamienne était une |
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de véritables égards qu’aux Perses dont ils cherchaient toujours |
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à désarmer la défiance ; mais toujours en vain. De « parthisme >> |
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En l’an 1L5 ap. J.-·C., l’empereur Trajap reprit la tentative |
En l’an 1L5 ap. J.-·C., l’empereur Trajap reprit la tentative |