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{{Taille|Mesures militaires que prend le Président d’Haïti. — Il se rend à Saint-Marc où l’armée de la République est réunie. — Sa proclamation au peuple et a l’armée de l’Artibonite et du Nord. — Son ordre du jour annonçant la mort de Henry Christophe. — Les généraux du Cap lui expédient des députés : il les renvoie avec des aides de camp porteurs d’une dépêche qui les invite à se réunir à la République. — Marche de l’armée sur le Nord. — Soumission des Gonaïves. — Boyer s’y rend avec une faible escorte et trouve les troupes mutinées : elles lui obéissent. — Il écrit au Sénat et lui rend compte de ses opérations. — Il se rend à Pongaudin pour y attendre l’armée. — Lettre qu’il y reçoit des généraux du Cap qui l’invitent à retourner au Port-au-Prince. — Sa réponse. — Ces généraux se soumettent avant de la recevoir, et proclament la Réunion du Nord à la République. — Boyer en informe le Sénat et poursuit sa marche sur le Cap. — Il y fait son entrée en l’appelant ''Cap-Haïtien. '' — Il y publie une proclamation et la constitution de la République, en ordonnant ''l’oubli du passé. '' — Il protège les familles de Christophe et de J.-J. Dessalines, et laisse en fonction l’officier qui a fait mourir son frère par ordre du premier. — Il organise l’administration militaire, judiciaire et civile, dans le Nord et l’Artibonite, et l’ait transporter au Port-au-Prince les fonds trouvés à la citadelle. — Mort du général Lys. — Boyer délivre les dons nationaux aux officiers de tous grades, et des concessions de terrain aux vieux soldats qu’il congédie. — II fait donner aux cultivateurs le quart des denrées récoltées sur les habitations de Christophe, ouvre le Port-de-Paix au commerce étranger, fait planter l’arbre de la Liberté dans les communes. — L’amiral français Duperré vient avec deux frégates en vue du Cap-Haïtien, et échange des lettres avec le Président d’Haïti. — Le président fait une tournée dans tout le Nord, en informe le Sénat, quitte le Cap-Haïtien et retourne à la capitale, où il adresse au Sénat des copies de sa correspondance avec les généraux du Nord. — Résumé de la troisième Epoque.|85}}
{{Taille|Mesures militaires que prend le Président d’Haïti. — Il se rend à Saint-Marc où l’armée de la République est réunie. — Sa proclamation au peuple et a l’armée de l’Artibonite et du Nord. — Son ordre du jour annonçant la mort de Henry Christophe. — Les généraux du Cap lui expédient des députés : il les renvoie avec des aides de camp porteurs d’une dépêche qui les invite à se réunir à la République. — Marche de l’armée sur le Nord. — Soumission des Gonaïves. — Boyer s’y rend avec une faible escorte et trouve les troupes mutinées : elles lui obéissent. — Il écrit au Sénat et lui rend compte de ses opérations. — Il se rend à Pongaudin pour y attendre l’armée. — Lettre qu’il y reçoit des généraux du Cap qui l’invitent à retourner au Port-au-Prince. — Sa réponse. — Ces généraux se soumettent avant de la recevoir, et proclament la Réunion du Nord à la République. — Boyer en informe le Sénat et poursuit sa marche sur le Cap. — Il y fait son entrée en l’appelant ''Cap-Haïtien. '' — Il y publie une proclamation et la constitution de la République, en ordonnant ''l’oubli du passé. '' — Il protège les familles de Christophe et de J.-J. Dessalines, et laisse en fonction l’officier qui a fait mourir son frère par ordre du premier. — Il organise l’administration militaire, judiciaire et civile, dans le Nord et l’Artibonite, et fait transporter au Port-au-Prince les fonds trouvés à la citadelle. — Mort du général Lys. — Boyer délivre les dons nationaux aux officiers de tous grades, et des concessions de terrain aux vieux soldats qu’il congédie. — II fait donner aux cultivateurs le quart des denrées récoltées sur les habitations de Christophe, ouvre le Port-de-Paix au commerce étranger, fait planter l’arbre de la Liberté dans les communes. — L’amiral français Duperré vient avec deux frégates en vue du Cap-Haïtien, et échange des lettres avec le Président d’Haïti. — Le président fait une tournée dans tout le Nord, en informe le Sénat, quitte le Cap-Haïtien et retourne à la capitale, où il adresse au Sénat des copies de sa correspondance avec les généraux du Nord. — Résumé de la troisième Epoque.|85}}


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<br /> Les généraux du Cap, avons-nous dit, durent se résigner aux événemens accomplis contre leur gré.

Les généraux du Cap, avons-nous dit, durent se résigner aux événemens accomplis contre leur gré.


En effet, après avoir envoyé plusieurs corps de troupes à Saint-Marc, le Président d’Haïti avait attendu l’arrivée
En effet, après avoir envoyé plusieurs corps de troupes à Saint-Marc, le Président d’Haïti avait attendu l’arrivée