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lumière. La transmission à distance de l’énergie électrique a pris peu à peu la place des arbres de transmission ; en 1878, on comptait, au Champ-Mars, 2176 mètres d’arbres transmettant une puissance de 2.400 chevaux. {{corr|A|À}} l’Exposition de 1889 il n’y en avait plus que 1.360 mètres, lesquels en 1900, s’étaient réduits à 250 mètres. L’éclairage en 1889 nécessitait une force de 4.000 chevaux ; en 1900, 15.000 chevaux suffisaient à peine à le fournir. Au Château-d’Eau se trouvaient 1.098 lampes à incandescence ; la Porte monumentale employait 3.116 lampes à arc ou régulateurs électriques à réflecteurs et le pont Alexandre {{rom-maj|iii|3}}, 508. La consommation de la houille était de 40.000 kilogrammes par heure. Par une innovation originale, l’électricité était produite par les grandes machines exposées, de sorte que celles-ci se montraient constamment en plein fonctionnement ; on a fait remarquer très justement que cette combinaison ingénieuse excusait certains retards survenus dans la mise en train de l’Exposition ; des machines neuves dont quelques-unes avaient une force de 3.000 chevaux, ne pouvaient entrer en mouvement sans une série d’essais qui supposaient, à leur tour, toutes sortes de menus {{tiret|perfectionne|ments}} |
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lumière. La transmission à distance de l’énergie |
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électrique a pris peu à peu la place des arbres de |
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transmission ; en 1878, on comptait, au Champ-Mars, |
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2176 mètres d’arbres transmettant une puissance |
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de 2.400 chevaux. A l’Exposition de 1889 |
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il n’y en avait plus que 1.360 mètres, lesquels en |
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1900, s’étaient réduits à 250 mètres. L’éclairage |
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en 1889 nécessitait une force de 4.000 chevaux ; |
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en 1900, 15.000 chevaux suffisaient à peine à le |
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fournir. Au Château-d’Eau se trouvaient 1.098 |
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lampesà incandescence ; la Porte monumentale employait |
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3. 1 16 lampes à arc ou régulateurs électriques |
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à réflecteurs et le pont Alexandre III, 508. La consommation |
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de la houille était de 40.000 kilogrammes |
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par heure. Par une innovation originale, |
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l’électricité était produite par les grandes machines |
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exposées, de sorte que celles-ci se montraient |
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constamment en plein fonctionnement ; on a fait |
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remarquer très justement que cette combinaison |
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ingénieuse excusait certains retards survenus dans |
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la mise en train de l’Exposition ; des machines |
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neuves dont quelques-unes avaient une force de |
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sans une série d’essais qui supposaient, à |
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leur tour, toutes sortes de menus {{tiret|perfectionne|ments}} |