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D’autres événements n’ont pas davantage accru le prestige de la politique ouvrière. Malgré l’opposition du Sénat, M. Millerand a voulu constituer par simple décret les « Conseils du Travail », sortes de comités mixtes où siègent à la fois les délégués des patrons et ceux des ouvriers. Rien de meilleur en principe. Seulement le ministre, dans son projet, n’admettait comme électeurs à ces conseils que les ouvriers syndiqués, c’est-à-dire une minorité de la population ouvrière. C’était un |
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D’autres événements n’ont pas davantage accru |
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le prestige de la politique ouvrière. Malgré l’opposition |
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du Sénat, M. Millerand a voulu constituer |
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par simple décret les « Conseils du Travail », |
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sortes de comités mixtes où siègent à la fois les |
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délégués des patrons et ceux des ouvriers. Rien |
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de meilleur en principe. Seulement le ministre, |
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dans son projet, n’admettait comme électeurs à |
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ces conseils que les ouvriers syndiqués, c’est-à-dire |
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une minorité de la population ouvrière. C’était un |
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moyen détourné d’amener les réfractaires à entrer |
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danslessyndicats. Comme d’ailleurs, certaines attributions |
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