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L’organisation politique des forces ouvrières ne paraît pas avoir progressé non plus. Le congrès socialiste qui s’est tenu à Lyon, au printemps, a continué, comme ceux de l’année précédente, à ergoter sur le « cas Millerand ». La discussion est devenue byzantine. On s’est disputé ferme sur un ordre du jour dans lequel il s’agissait de flétrir le ministre du Commerce pour avoir accepté un portefeuille dans le cabinet Waldeck-Rousseau. Est-il « sorti du parti ? » S’est-il « mis lui-même hors du parti ? » Finalement on a décidé que M. Millerand n’avait pu engager que lui-même et non son parti en agissant comme il l’a fait ; ce qui revient à constater une vérité digne du célèbre M. de la Palice. Après le « cas Millerand », est venu le « cas Jaurès » . Il a été révélé que la fille de l’éloquent député avait lait sa première {{tiret|com|munion}}
L’organisation politique des forces ouvrières ne paraît pas avoir progressé non plus. Le congrès socialiste qui s’est tenu à Lyon, au printemps, a continué, comme ceux de l’année précédente, à ergoter sur le « cas Millerand ». La discussion est devenue byzantine. On s’est disputé ferme sur un ordre du jour dans lequel il s’agissait de flétrir le ministre du Commerce pour avoir accepté un portefeuille dans le cabinet Waldeck-Rousseau. Est-il « sorti du parti ? » S’est-il « mis lui-même hors du parti ? » Finalement on a décidé que M. Millerand n’avait pu engager que lui-même et non son parti en agissant comme il l’a fait ; ce qui revient à constater une vérité digne du célèbre M. de la Palice. Après le « cas Millerand », est venu le « cas Jaurès ». Il a été révélé que la fille de l’éloquent député avait lait sa première {{tiret|com|munion}}