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DE CORA PEARL

tanés quadrilles ! — et d’une danseuse moins distraite que la marquise.

— Je crois avoir votre affaire, lui dit le maître, après une courte pause. Je ne suis pas personnellement connu de Cora Pearl, mais je lui ferai parler pour vous par quelqu’un.

Le comte vint en effet chez moi, à une soirée où l’on dansait. Il m’invita ; mais il faut croire que ma danse, fort peu échevelée, le dépaysa complètement : — effet de contraste ! — Il se croyait encore dans le tohu-bohu de son monde à lui. Plus que jamais il perdit la carte, et s’en fut conter à Parrodin sa nouvelle déconvenue.

— À la fin, lui dit le maître impatienté, que voulez-vous encore de moi ? J’ai fait pour vous, auprès de sir Richard Selft, une démarche très délicate ; j’ai gagné à votre cause une marquise, j’ai obtenu de Cora une invitation, — une admission, si vous voulez, — que d’autres, non moins titrés que vous et infiniment meilleurs cavaliers, ont sollicitée vainement peut-être, et vous n’êtes pas content ?…