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MÉMOIRES

fréquentait les cours de danse dans le but unique de se rencontrer avec la belle marquise.

Le quadrille commença donc entre le baronnet et l’ingénue, Witold et la marquise. Madame Di Saltando commettait distractions sur distractions, contrecarrant comme à plaisir les timides essais de Dalstrowski ; quant à de Bresne, il se livrait à des cavalier-seul qui faisaient reculer jusqu’au mur le pauvre comte, et lui permettaient à peine de saisir du bout des doigts le main que lui tendait par pure obligeance, et pour satisfaire aux exigences de la chaîne, la marquise fascinée par la vue de son cher baronnet.

— Jamais, dit Witold à Parrodin, quand il eut remercié sa dame, jamais je ne danserai avec la marquise, tant que ce fantoche de de Bresne battra ses entrechats !

— Que voulez-vous alors que je fasse ? demanda Parrodin.

— Que vous vous mettiez en quête d’un vis-à-vis moins impétueux que de Bresne, puisqu’il faut toujours un vis-à-vis dans vos sa-