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{{Taille|Club et Municipalité du Part-au-Prince. — Auguste Borel, Hanus de Jumécourt et Bernard Borgella. — Coalition des indépendans et des contre-révolutionnaires. — Projet de destruction des hommes de couleur. — Insurrection des nègres du Cul-de-Sac. — Hanus de Jumécourt et Coustard arrêtés par Borel. — Arrestation et fuite de Lasalle. — Sonthonax et Polvérel concertent leur réunion à Saint-Marc. — Proclamation de Sonthonax, du 21 mars 1793. — Adresse aux hommes de couleur, par A. Chanlatte. — Enrôlement d’esclaves par les hommes de couleur. — Pétition des blancs de Saint-Marc à Sonthonax, et sa réponse. — Polvérel arrive à Saint-Marc.
— Les deux commissaires prennent la résolution de soumettre le Port-au-Prince par la force des armes.|85}}



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{{alinéa|{{Taille|Club et Municipalité du Part-au-Prince. — Auguste Borel, Hanus de Jumécourt et Bernard Borgella. — Coalition des indépendans et des contre-révolutionnaires. — Projet de destruction des hommes de couleur. — Insurrection des nègres du Cul-de-Sac. — Hanus de Jumécourt et Coustard arrêtés par Borel. — Arrestation et fuite de Lasalle. — Sonthonax et Polvérel concertent leur réunion à Saint-Marc. — Proclamation de Sonthonax, du 21 mars 1793. — Adresse aux hommes de couleur, par A. Chanlatte. — Enrôlement d’esclaves par les hommes de couleur. — Pétition des blancs de Saint-Marc à Sonthonax, et sa réponse. — Polvérel arrive à Saint-Marc. — Les deux commissaires prennent la résolution de soumettre le Port-au-Prince par la force des armes.|85}}}}




Nous avons dit que Polvérel et Ailhaud, à leur arrivée au Port-au-Prince, reçurent l’accueil le plus flatteur de tous les habitans, et que séduits, par ces feintes démonstrations de la plupart des blancs, ils avaient ajouté foi aux bons sentimens qui paraissaient les animer pour la révolution française et les agens de la métropole. Jugeant des hommes d’après ses propres sentimens, Polvérel surtout, en quittant cette ville pour se rendre aux Cayes, croyait pouvoir compter au moins sur une grande portion des blancs, pour la maintenir
Nous avons dit que Polvérel et Ailhaud, à leur arrivée au Port-au-Prince, reçurent l’accueil le plus flatteur de tous les habitans, et que séduits, par ces feintes démonstrations de la plupart des blancs, ils avaient ajouté foi aux bons sentimens qui paraissaient les animer pour la révolution française et les agens de la métropole. Jugeant des hommes d’après ses propres sentimens, Polvérel surtout, en quittant cette ville pour se rendre aux Cayes, croyait pouvoir compter au moins sur une grande portion des blancs, pour la maintenir