« Page:Mémoires de Cora Pearl, Ed. Levy, 1886.djvu/230 » : différence entre les versions

(Aucune différence)

Version du 11 décembre 2016 à 15:09

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
227
DE CORA PEARL

le dire les tortures par lesquels je viens de passer. J’ai quatres tuyaux dans l’estoma par lesquel on me fait jour et nuit des injections pour épancher l’eau qui se porte au cœur. Je suis sur un lit mécanique, et n’en bouge pas depuis ma rechutte.

» Sache une chose, c’est que de ma vie je ne t’oublirai. Tu est libre, je le sais ; mais quand tu pourras serrer la main, ne serait-ce qu’une seconde, au pauvre Auguste, — je te sais assez bon cœur pour ne pas lui refuser.

» A. de Burnel.. »


« Je vais un peu mieux et je me lève une heure par jour. Et toi ? Comment va-tu ? Pourquoi ne m’écri-tu pas en bonne amie ? Tu m’en voudras donc toujours de t’aimer. Eh ! que vœus-tu ? Quoique tu fasse, ma vie ne saurait payer l’un de tes baisers. L’on aime qu’une fois dans la vie ! Mais tu ne seras jamais importuné par moi à ce sujet. Je dévorerai mon chagrin, et tu ne verra en moi