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imperceptible demeurait cachée sous la cendre de la controverse ; les préjugés et la passion en firent bientôt sortir une flamme dévorante, et les disputes des sectes d’Orient, sur les expressions (1) dont elles se servaient dans l’exposition de leur dogmes, ébranlèrent les fondemens de l’Église et de l’état. |
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2 2 HISTOIRE DE LA DÉCADEî^CE |
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{{HdcerHors|Saint Cyrille, patriarche d’Alexandrie. A. D. 412. Oct. 18. A. D. 444. {{corr|Juin.|Juin}} 27.|IdAncre}}Le nom de [[:w:Cyrille d'Alexandrie|Cyrille Alexandrie]] est fameux dans l’histoire de la controverse, et son titre de ''saint'' annonce que ses opinions et son parti finirent par triompher. Élevé dans la maison de l’archevêque [[:w:Théophile d'Alexandrie|Théophile]] son oncle, il avait contracté dans cette éducation orthodoxe l’habitude du zèle, l’amour de la domination, et avait employé d’une manière utile cinq années de sa jeunesse dans les monastères de la [[:w:Nitrie (Égypte)|Nitrie]], voisins de sa résidence. Sous la tutelle de l’abbé [[:w:Sérapion de Thmuis|Sérapion]], il s’était adonné aux études ecclésiastiques avec une ardeur si infatigable, que dans une nuit il lut les quatre [[:w:Évangile|Évangiles]], les [[:w:Épîtres catholiques|Épîtres catholiques]], et l’[[:w:Épître aux Romains|Épître aux Romains]]. Il détestait [[:w:Origène|Origène]], mais il parcourait sans cesse les écrits de |
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imperceptible demeurait cachée sous la cendre de la |
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controverse ; les préjugés et la passion en firent |
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bientôt sortir une flamme dévorante, et les disputes |
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des sectes d’Orient, sur les expressions (i) dont elles |
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se servaient dans l’exposition de leur dogmes , ébranlèrent |
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les fondemens de l’Église et de l’état. |
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Saint Cy- Le nom de Cyrille d’Alexandrie est fameux dans |
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rille , p.ifriiir- _ "^ |
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(1) Deux prélats de l’Orient, Grégoire Abulpharage, primat jacobite de cette partie du monde, et Elie, métropolitain de [[:w:Damas|Damas]], attaché à la secte de [[:w:Nestorius|Nestorius]] (''voyez'' [[:w:Simon Assemani|Asseman.]], ''Bibl. orient.'', t. {{rom2|II|2}}, p. 291 ; t. {{rom2|III|3}}, p. 514, etc.), avouent que les melchites, les jacobites, les [[:w:Nestorianisme|nestoriens]], etc., étaient d’accord sur la ''doctrine'' ; et ne différaient que sur l’''expression''. [[:w:Jacques Basnage de Beauval|Basnage]], {{corr|Leclerc|Le Clerc}}, [[:w:Isaac de Beausobre|Beausobre]], [[:w:Mathurin Veyssière de La Croze|La Croze]], Mosbeim et Jablonski, inclinent vers cette opinion charitable ; mais le zèle de [[:w:Denis Pétau|{{corr|Petau|Pétau}}]] est véhément et plein de colère, et [[:w:Louis Ellies Dupin|Dupin]] ose à peine laisser entrevoir sa modération. |
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checî’Aiexjm. l’iiistoirc de la controverse, et son titre de saint andrie |
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A. D. |
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412. Oct. i8. nonce que ses opinions et son parti finn^ent par triom-Jain. |
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27.^ ’ plier. Elevé dans la maison de l’archevêque Théophile |
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son oncle, il avait contracté dans cette éducation |
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orthodoxe l’habitude du zèle, l’amour de la |
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domination , et avait employé d’une manière utile |
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cinq années de sa jeunesse dans les monastères de la |
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Nitrie , voisins de sa résidence. Sous la tutelle de |
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l’abbé Sérapion , il s’était adonné aux études ecclésiastiques |
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avec une ardeur si infatigable, que dans |
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une nuit il lut les quatre Évangiles, les Épîtres catholiques, |
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et rÉpître aux Romains. Il détestait Origène , |
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mais il parcourait sans cesse les écrits de |
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(i) Deux prélats de l’Orient , Grégoire Abulpharan ;e , |
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primat jacobire de celte partie du monde , et Elie, mélropoiitain |
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de Damas, attaclié à la secte de Nestorius {^voyez |
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Asseman. , Bibl. orient. , t. 11 , p. 291 ; t. m , p. 5i4 » etc. ) , |
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avouent que les melchites , les jiicobiles , les nestoriens , etc. , |
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étaient d’accord sur la doctrine j et ne différaient que sur |
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Y expj cssion. Basnage , Leclerc , Beausobre , La Croze, Mosbeini |
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et Jablonski , inclinent vers cette opinion charitable ; |
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mais le zèle de Petau est véhément et plein de colère, et |
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Dupiu ose à peine laisser entrevoir sa modération. |