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{{tiret2|fonda|tion}} d’une association équestre d’amateurs, projet prématuré seulement et trop ambitieux. Si le fondateur s’en était tenu à l’essence de son idée, cette « équitation populaire » qui est encore à créer naissait du coup mais il prévoyait des courses, des carrousels, voire même des manœuvres militaires, toutes choses dépassant les moyens des chevaux de manège… et de leurs cavaliers. {{corr|A|À}} citer ensuite deux concours de marche, l’un organisé par l’Association française de marche que présidait M. A. Braeunig, le vaillant et distingué sous-directeur de {{corr|l’Ecole|l’École}} Alsacienne avec Jean Charcot pour vice-président ; il eut lieu de Paris à Passy avec escorte de cyclistes fournie par l’A. V. A. — l’autre organisé autour de Paris par les étudiants. Ils m’en avaient offert la présidence ; je n’aimais pas beaucoup ce genre de concours mais j’espérais que ce serait pour eux le signal d’une renaissance athlétique décisive ; ce ne fut qu’un faux départ de plus. Qu’ils étaient donc difficiles à entraîner, ces braves jeunes gens de la rue des {{corr|Ecoles|Écoles}} ! {{corr|A|À}} chacun de nos banquets, ils se déclaraient par la bouche de l’un d’eux venu pour les représenter, résolus à « s’y mettre sérieusement » ; et en voilà jusqu’au banquet suivant. {{corr|A|À}} citer encore les premiers championnats réguliers de longue paume joués en parties terrées pour les clubs, en parties enlevées pour les associations
{{tiret2|fonda|tion}} d’une association équestre d’amateurs, projet prématuré seulement et trop ambitieux. Si le fondateur s’en était tenu à l’essence de son idée, cette « équitation populaire » qui est encore à créer naissait du coup mais il prévoyait des courses, des carrousels, voire même des manœuvres militaires, toutes choses dépassant les moyens des chevaux de manège… et de leurs cavaliers. {{corr|A|À}} citer ensuite deux concours de marche, l’un organisé par l’Association française de marche que présidait M. A. Braeunig, le vaillant et distingué sous-directeur de {{corr|l’Ecole|l’École}} Alsacienne avec Jean Charcot pour vice-président ; il eut lieu de Paris à Passy avec escorte de cyclistes fournie par l’A. V. A. — l’autre organisé autour de Paris par les étudiants. Ils m’en avaient offert la présidence ; je n’aimais pas beaucoup ce genre de concours mais j’espérais que ce serait pour eux le signal d’une renaissance athlétique décisive ; ce ne fut qu’un faux départ de plus. Qu’ils étaient donc difficiles à entraîner, ces braves jeunes gens de la rue des {{corr|Ecoles|Écoles}} ! {{corr|A|À}} chacun de nos banquets, ils se déclaraient par la bouche de l’un d’eux venu pour les représenter, résolus à « s’y mettre sérieusement » ; et en voilà jusqu’au banquet suivant. {{corr|A|À}} citer encore les premiers championnats réguliers de longue paume joués en parties terrées pour les clubs, en parties enlevées pour les associations
scolaires. On les a, je crois, laissé tomber depuis et c’est grand dommage. — Enfin la réunion tenue les 7 et 8 mai 1892 à la Sorbonne par le Comité, pour la propagation des Exercices physiques. {{corr|A|À}} son assemblée du 8 janvier 1891, je lui avais présenté un rapport l’invitant, maintenant que l’avenir des concours fondés par lui — aviron, gymnastique, équitation — se trouvait assuré, à se transformer en « conseil supérieur de {{corr|l’Education|l’Éducation}} Physique », c’est-à-dire à se donner pour mission l’étude de l’éducation physique « science d’une extrême étendue puisque d’un côté elle confine à la médecine et que de l’autre elle touche à la morale. » Et j’ajoutais : « Analyser l’éducation physique étrangère, créer d’une manière définitive l’éducation physique française, voilà les fonctions que je vous propose. S’il vous paraît utile d’entrer dans cette voie, je vous demanderai de décider qu’une session régulière doit nous réunir annuellement et que, dans l’intervalle des sessions, une commission permanente vous représentera. Ce sera le devoir des membres de cette commission de préparer le travail, de se procurer des documents, de les classer, de faire en sorte que la session soit courte et bien remplie, que chaque année vous puissiez savoir d’une manière exacte et précise ce qui s’est passé,
scolaires. On les a, je c1·ois, laissé tomber depuis et c’est grand
dommage. - Enfin la réunion tenue les ? et 8 mai 189~ à la
Sorbonne par le Comité, pour la propagation des Exercices physiques.
A son assemblée du 8 janvier 1891, je lui avais présenté
un rapport l’invitant, maintenant que l’avenir des concours fondés
par lui - aviron, gymnastique, équitation - ~e trouvait assuré, à
se transformer en« conseil supériem· de !’Education Physique »,
c’est-à-dire à se donnei· pour mission l’étude de l’éducation physique
« science d’une extrême étendue puisque d’un côté elle
confine à la m édecine et que de l’autre elle touche à la morale.»
Et j’ajoutais : « Analyser l’éducation physique étrangère, créer
d ’une manière définitive l’éducation physique française, voilà les
fonctions que je vous propose. S ’il vous parait utile d’entrer dans
cette voie, je vous demanderai de décider qu’une session régulière
doit nous réunir annuellement et que, dans l’inte1·valle des
sessions, une commission permanente vous r eprésentera. Ce sera
le devoÎl’ des membres de cette commission de préparer le travail,
de se procurer des documents, de les classer, d e faire en sorte que
la session soit courte et bien remplie , que chaque année vous
puissiez savoir d’une manièr e exacte et précise ce qui s’est passé,