« Page:Stendhal - Romans et Nouvelles, II, 1928, éd. Martineau.djvu/29 » : différence entre les versions
m Maltaper: split |
|||
État de la page (Qualité des pages) | État de la page (Qualité des pages) | ||
- | + | Page corrigée | |
Contenu (par transclusion) : | Contenu (par transclusion) : | ||
Ligne 3 : | Ligne 3 : | ||
— Ma fille, s’écria-t-il, le moine veut t’épouser ! |
— Ma fille, s’écria-t-il, le moine veut t’épouser ! |
||
Bientôt Inès sécha ses larmes et demanda la permission d’aller consulter le curé, qui était dans l’église, à son confessionnal. Malgré l’insensibilité de son âge et de son état, le curé pleura. Le résultat de la consultation fut qu’il fallait se résoudre à épouser don Blas, ou dans la nuit prendre la fuite. |
Bientôt Inès sécha ses larmes et demanda la permission d’aller consulter le curé, qui était dans l’église, à son confessionnal. Malgré l’insensibilité de son âge et de son état, le curé pleura. Le résultat de la consultation fut qu’il fallait se résoudre à épouser don Blas, ou dans la nuit prendre la fuite. Doña Inès et son père devaient essayer de gagner Gibraltar et s’embarquer pour l’Angleterre. |
||
— Et de quoi y vivrons-nous ? dit Inès. |
— Et de quoi y vivrons-nous ? dit Inès. |
||
Ligne 15 : | Ligne 15 : | ||
Quinze jours après tous les sbires de Grenade, en grande tenue, entouraient l’église si sombre de Saint Dominique. À peine si en plein midi on y voit à se conduire. Mais, ce jour-là, personne autre que les invités n’osait y entrer. |
Quinze jours après tous les sbires de Grenade, en grande tenue, entouraient l’église si sombre de Saint Dominique. À peine si en plein midi on y voit à se conduire. Mais, ce jour-là, personne autre que les invités n’osait y entrer. |
||
À une chapelle latérale éclairée par des centaines de cierges, et dont la |
À une chapelle latérale éclairée par des centaines de cierges, et dont la {{tiret|lu|mière}} |