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La guerre en effet crée des vainqueurs et des vaincus et la postérité du vainqueur bénéficie de l’héritage de la victoire de même que l’héritage de la défaite pèse sur la postérité du vaincu, principe injuste évidemment si on en considère les conséquences du point de vue de l’autonomie morale de l’individu mais principe inéluctable contre lequel il serait enfantin de perdre son temps à disputer.
La guerre en effet crée des vainqueurs et des vaincus et la postérité du vainqueur bénéficie de l’héritage de la victoire de même que l’héritage de la défaite pèse sur la postérité du vaincu, principe injuste évidemment si on en considère les conséquences du point de vue de l’autonomie morale de l’individu mais principe inéluctable contre lequel il serait enfantin de perdre son temps à disputer.
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Le vaincu de la vie, c’est celui dont la subsistance est précaire, qui vit au jour le jour ; le vainqueur est celui dont le lendemain est assuré. Ici du moins nous pouvons établir une démarcation sans hésiter car ce « souci du lendemain » fut la base du repos et le but du labeur humains depuis l’âge des cavernes jusqu’à notre civilisation présente. Nous touchons là une des assises inébranlables de l’humanité.
Le vaincu de la vie, c’est celui dont la subsistance est précaire, qui vit au jour le jour ; le vainqueur est celui dont le lendemain est assuré. Ici du moins nous pouvons établir une démarcation sans hésiter car ce « souci du lendemain » fut la base du repos et le but du labeur humains depuis l’âge des cavernes jusqu’à notre civilisation présente. Nous touchons là une des assises inébranlables de l’humanité.
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Il est logique et obligatoire que le vaincu aspire à la victoire et s’efforce de la remporter à son tour de même que le vainqueur travaille à conserver ce qui lui est venu par elle. De là une action et une réaction constantes de l’un sur l’autre.
Il est logique et obligatoire que le vaincu aspire à la victoire et s’efforce de la remporter à son tour de même que le vainqueur travaille à conserver ce qui lui est venu par elle. De là une action et une réaction constantes de l’un sur l’autre.