« Page:Ségur - Les vacances.djvu/260 » : différence entre les versions

Pywikibot touch edit
État de la page (Qualité des pages)État de la page (Qualité des pages)
-
Page corrigée
+
Page validée
En-tête (noinclude) :En-tête (noinclude) :
Ligne 1 : Ligne 1 :
{{Nr|254|LES VACANCES.|}}
Contenu (par transclusion) :Contenu (par transclusion) :
Ligne 1 : Ligne 1 :
{{tiret2|flam|boyants}}, elles s’étaient senti saisir par des griffes glacées ; c’était un revenant ; elles n’en démordaient pas. On eut beau leur dire que c’était un voleur de légumes, qui avait confessé s’être habillé en fantôme pour voler tranquillement le jardin des Relmot, que M. de Rosbourg l’avait pris, amené et envoyé en prison, on ne put jamais leur persuader que les yeux flamboyants, la voix diabolique et les griffes glacées eussent été un effet de leur frayeur.
{{tiret2|flam|boyants}}, elles s’étaient senti saisir par des griffes
glacées ; c’était un revenant ; elles n’en démordaient
pas. On eut beau leur dire que c’était un voleur de légumes, qui avait confessé s’être habillé en
fantôme pour voler tranquillement le jardin des
Relmot, que M. de Rosbourg l’avait pris, amené
et envoyé en prison, on ne put jamais leur persuader
que les yeux flamboyants, la voix diabolique
et les griffes glacées eussent été un effet de
leur frayeur.


« Je ne croyais pas que Julie fût si bête, dit
« Je ne croyais pas que Julie fût si bête, dit Camille. Comment peut-elle croire aux fantômes ?
Camille. Comment peut-elle croire aux fantômes ?


{{c|{{sc|m. de rugès}}.}}
<center>{{taille|M. DE RUGÈS.|80}}</center>
Il y en a bien d’autres qui y croient, et l’histoire du maréchal de Ségur en est bien une preuve.
Il y en a bien d’autres qui y croient, et l’histoire
du maréchal de Ségur en est bien une
preuve.


— Quelle histoire, papa ? dit Jean ; je ne la connais
— Quelle histoire, papa ? dit Jean ; je ne la connais pas.
pas.


— Oh ! racontez-nous-la, s’écrièrent les enfants
— Oh ! racontez-nous-la, s’écrièrent les enfants tous ensemble.
tous ensemble.


— Je ne demande pas mieux, si les papas et les
— Je ne demande pas mieux, si les papas et les mamans le veulent bien, répondit M. de Rugès.
mamans le veulent bien, répondit M. de Rugès.


– Certainement, » répondit-on tout d’une voix.
– Certainement, » répondit-on tout d’une voix.
On se groupa autour de M. de Rugès, qui commença
ainsi :


On se groupa autour de M. de Rugès, qui commença ainsi :
« Je vous préviens d’abord que c’est une histoire

véritable, qui est réellement arrivée au {{tiret|ma|réchal}}
« Je vous préviens d’abord que c’est une histoire véritable, qui est réellement arrivée au {{tiret|ma|réchal}}