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beaucoup vanté un petit meuble que venait de terminer Léon, celui-ci, touché de la générosité de Paul, alla à lui et lui tendit la main sans parler. Paul la serra fortement, et lui dit avec ce sourire bon et affectueux qui lui attirait toutes les sympathies : « Merci, Léon, merci. » Cette simple parole, dite si simplement, acheva de fondre le cœur de Léon, qui se jeta dans les bras de Paul en disant : « Paul, sois mon ami comme tu es celui de mes frères, cousins et amis. Je rougis de ma |
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beaucoup vanté un petit meuble que venait de terminer |
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conduite envers toi, envers le pauvre petit Jacques. Oui, je suis honteux de moi-même ; j’ai été jaloux de toi, je t’ai détesté, je me suis conduit |
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Léon, celui-ci, touché de la générosité de |
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comme un mauvais cœur ; j’ai détesté ton excellent père. Toi qui lui dis tout, dis-lui combien je suis repentant et honteux ; dis-lui que je t’aimerai autant que je te détestais, que je tâcherai de t’imiter autant que j’ai cherché à te dénigrer, dis-lui que je le respecterai, que je l’aimerai tant, qu’il me rendra son estime. N’est-ce pas, Paul, tu le lui diras, et toi-même tu me pardonneras, |
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Paul, alla à lui et lui tendit la main sans parler. |
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Paul la serra fortement, et lui dit avec ce sourire |
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bon et affectueux qui lui attirait toutes les sympathies : |
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« Merci, Léon, merci. » Cette simple |
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parole, dite si simplement, acheva de fondre le |
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cœur de Léon, qui se jeta dans les bras de Paul |
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en disant : « Paul, sois mon ami comme tu es celui |
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de mes frères, cousins et amis. Je rougis de ma |
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conduite envers toi, envers le pauvre petit Jacques. |
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Oui, je suis honteux de moi-même ; j’ai été |
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jaloux de toi, je t’ai détesté, je me suis conduit |
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comme un mauvais cœur ; j’ai détesté ton excellent |
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père. Toi qui lui dis tout, dis-lui combien |
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je suis repentant et honteux ; dis-lui que je t’aimerai |
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autant que je te détestais, que je tâcherai |
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de t’imiter autant que j’ai cherché à te dénigrer, |
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dis-lui que je le respecterai, que je l’aimerai |
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tant, qu’il me rendra son estime. N’est-ce pas, |
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Paul, tu le lui diras, et toi-même tu me pardonneras, |
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Non, pas un peu, mais beaucoup. Je savais bien que cela ne durerait pas. Je comprends si bien ce que tu as dû éprouver en voyant un étranger prendre pour ainsi dire de force l’amitié et |
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Non, pas un peu, mais beaucoup. Je savais |
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bien que cela ne durerait pas. Je comprends si |
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bien ce, que tu as dû éprouver en voyant un étranger |
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prendre pour ainsi dire de force l’amitié et |