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petite Marguerite ? ajouta-t-il en l’embrassant. Aime bien ce frère que je t’ai donné ! aime-le, tu n’en trouveras jamais un pareil. » Et, après les avoir tendrement embrassés tous deux, il reprit le bras de sa femme et continua son chemin, suivi des enfants. Paul était heureux de l’approbation et de la tendresse de son père ; il reprit toute sa gaieté, son entrain, et la promenade s’acheva
petite Marguerite ? ajouta-t-il en l’embrassant.
Aime bien ce frère que je t’ai donné ! aime-le, tu
n’en trouveras jamais un pareil. » Et, après les
avoir tendrement embrassés tous deux, il reprit
le bras de sa femme et continua son chemin,
suivi des enfants. Paul était heureux de l’approbation
et de la tendresse de son père ; il reprit
toute sa gaieté, son entrain, et la promenade s’acheva
joyeusement, au milieu des rires, des
joyeusement, au milieu des rires, des
courses, et des jeux improvisés par Paul, Jacques
courses, et des jeux improvisés par Paul, Jacques et Jean.
et Jean.


Le soir, Sophie rappela que Paul n’avait pas
Le soir, Sophie rappela que Paul n’avait pas entièrement terminé l’histoire de leur délivrance. Tout le monde en ayant demandé la fin, Paul reprit le récit interrompu la veille.
entièrement terminé l’histoire de leur délivrance.
Tout le monde en ayant demandé la fin, Paul reprit
le récit interrompu la veille.


« Il ne me reste plus grand-chose à raconter.
« Il ne me reste plus grand-chose à raconter. Je me retrouvai avec bonheur sur un vaisseau français. Je reconnus beaucoup de choses pareilles
à celles que j’avais vues sur ''la Sibylle''. J’avais tout à fait oublié le goût des viandes et des différents
Je me retrouvai avec bonheur sur un vaisseau
mets français. Je trouvai très-drôle de me mettre à table, de manger avec des fourchettes, des cuillers, de boire dans un verre. Le dîner fut
français. Je reconnus beaucoup de choses pareilles
très-bon ; je goûtai une chose amère, que je trouvai mauvaise d’abord, bonne ensuite. C’était de la bière. Je pris du vin, que je trouvai excellent ; mais je n’en bus que très peu, parce que mon
à celles que j’avais vues sur la ''Sibylle''. J’avais
tout à fait oublié le goût des viandes et des différents
mets français. Je trouvai très drôle de me
mettre à table, de manger avec des fourchettes,
des cuillers, de boire dans un verre. Le dîner fut
très bon ; je goûtai une chose amère, que je trouvai
mauvaise d’abord, bonne ensuite. C’était de la
bière. Je pris du vin, que je trouvai excellent ;
mais je n’en bus que très peu, parce que mon