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retourna à la maison pour nettoyer ses habits et peigner ses cheveux. |
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Les enfants avaient rejoint M. et Mme de Rosbourg et Marguerite. Ils trouvèrent Lecomte dans la joie, parce que M. de Rosbourg venait de lui promettre qu’il le prendrait à son service, que sa femme serait près de Mme de Rosbourg comme femme de charge. Lucie devait être plus tard |
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Les enfants avaient rejoint M. et Mme de Rosbourg |
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et Marguerite. Ils trouvèrent Lecomte dans |
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la joie, parce que M. de Rosbourg venait de lui |
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promettre qu’il le prendrait à son service, que |
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sa femme serait près de Mme de Rosbourg comme |
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femme de charge. Lucie devait être plus tard |
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femme de chambre de Marguerite. |
femme de chambre de Marguerite. |
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Ils restèrent quelque temps chez Lecomte, qui leur raconta comment il s’était échappé de chez les sauvages. « Je les ai tout de même bien attrapés, et ils n’ont rien gagné à m’avoir séparé de mon commandant et de M. Paul. Ils croyaient que j’allais leur bâtir des maisons. « Plus souvent, que je leur dis, tas de gueux, chiens de païens, plus souvent que je serai ''votre manœuvre, votre |
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Ils restèrent quelque temps chez Lecomte, qui |
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serviteur''. Je ne reconnais que deux maîtres : Dieu et mon commandant. » Ils m’écoutaient parler, les imbéciles, bien entendu qu’ils n’y comprenaient rien ; ils n’ont pas assez d’esprit pour comprendre seulement bonjour et bonsoir. Ils me |
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leur raconta comment il s’était échappé de chez |
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montraient toujours ma hache. « Eh bien qu’est-ce que vous lui voulez à ma hache ? que je leur dis. Croyez-vous pas qu’elle va travailler pour vous, cette hache ? Elle ne vous coupera pas seulement un brin d’herbe. » Et comme ils |
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les sauvages. « Je les ai tout de même bien attrapés, |
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et ils n’ont rien gagné à m’avoir séparé |
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de mon commandant et de M. Paul. Ils croyaient |
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que j’allais leur bâtir des maisons. « Plus souvent, |
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que je leur dis, tas de gueux, chiens de païens, |
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plus souvent que je serai votre manœuvre, votre |
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serviteur. Je ne reconnais que deux maîtres : |
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Dieu et mon commandant. » Ils m’écoutaient |
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parler, les imbéciles, bien entendu qu’ils n’y comprenaient |
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rien ; ils n’ont pas assez d’esprit pour |
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comprendre seulement bonjour et bonsoir. Ils me |
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montraient toujours ma hache. « Eh bien qu’est-ce |
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que vous lui voulez à ma hache ? que je leur |
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dis. Croyez-vous pas qu’elle va travailler pour |
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vous, cette hache ? Elle ne vous coupera pas |
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seulement un brin d’herbe. » Et comme ils |