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— Pourquoi persévérons-nous alors ?
— Pourquoi persévérons-nous alors ?
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— J’ai, dit le vieillard, un marchand pour voisin ; l’autre jour il est venu me faire visite ; nous avons parcouru la ferme, puis le jardin, et après avoir tout admiré : « Votre domaine est en ordre, m’a-t-il dit, mais ce que je ne comprends pas, c’est que vous ne rasiez pas les tilleuls de votre jardin ; ils ne font qu’épuiser votre terre, et le bois s’en vendrait bien. À votre place je m’en déferais. »
— J’ai, dit le vieillard, un marchand pour voisin ; l’autre jour il est venu me faire visite ; nous avons parcouru la ferme, puis le jardin, et après avoir tout admiré : « Votre domaine est en ordre, m’a-t-il dit, mais ce que je ne comprends pas, c’est que vous ne rasiez pas les tilleuls de votre jardin ; ils ne font qu’épuiser votre terre, et le bois s’en vendrait bien. À votre place je m’en déferais. »


— Il le ferait certainement, dit Levine en souriant, car ce genre de raisonnement lui était connu, – et du prix qu’il en tirerait, il achèterait du bétail, ou bien un lopin de terre, qu’il affermerait aux paysans ; et il se ferait une petite fortune là où nous serons trop heureux de garder notre terre intacte et de pouvoir la léguer à nos enfants.
— Il le ferait certainement, dit Levine en souriant, car ce genre de raisonnement lui était connu, – et du prix qu’il en tirerait, il achèterait du bétail, ou bien un lopin de terre, qu’il affermerait aux paysans ; et il se ferait une petite fortune là où nous serons trop heureux de garder notre terre intacte et de pouvoir la léguer à nos enfants.


— Vous êtes marié, m’a-t-on dit ?
— Vous êtes marié, m’a-t-on dit ?