« Nouvelles Histoires extraordinaires/Le Diable dans le beffroi » : différence entre les versions

Contenu supprimé Contenu ajouté
MarcBot (discussion | contributions)
m Bot : Remplacement de texte automatisé (-(class=prose|class="prose"|class=text) +class="text")
Aucun résumé des modifications
Ligne 10 :
 
Chacun sait d’une manière vague que le plus bel endroit du monde est — ou était, hélas ! — le bourg hollandais de Vondervotteimittiss. Cependant, comme il est à quelque distance de toutes les grandes routes, dans une situation pour ainsi dire extraordinaire, il n’y a peut-être qu’un petit nombre de mes lecteurs qui luilaah hgrh bhi bite bite bite biet chate chate aient rendu viste. Pour l’agrément de ceux qui n’ont pu le faire, je juge donc à propos d’entrer dans quelques détails à son sujet. Et c’est en vérité d’autant plus nécessaire que, si je me propose de donner un récit des événements calamiteux qui ont fondu tout récemment sur son territoire, c’est avec l’espoir de conquérir à ses habitants la sympathie publique. Aucun de ceux qui me connaissent ne doutera que le devoir que je m’impose ne soit exécuté avec tout ce que j’y peux mettre d’habileté, avec cette impartialité rigoureuse, cette scrupuleuse vérification des faits et cette laborieuse collation des autorités qui doivent toujours distinguer celui qui aspire au titre d’historien.
 
Par le secours réuni des médailles, manuscrits et inscriptions, je suis autorisé à affirmer positivement que le bourg de Vondervotteimittiss a toujours existé dès son origine précisément dans la même condition où on le voit encore aujourd’hui. Mais, quant à la date de cette origine, il m’est pénible de n’en pouvoir parler qu’avec cette précision indéfinie dont les mathématiciens sont quelquefois obligés de s’accommoder dans certaines formules algébriques. La date, il m’est permis de m’exprimer ainsi, eu égard à sa prodigieuse antiquité, ne peut pas être moindre qu’une quantité déterminable quelconque.