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- Vraiment, vous m’effrayez à plaisir!... ‘ |
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Puis elle eut recours a d’autres raisons. Elle fut |
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discrètement pitoyable pour cette pauvre Yvonne |
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Goulven, qu’elle n’eùt pas voulu laisser au milieu |
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d’em_barras sans y parer. Elle tenta une allusion tres |
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amicale au tresor de Keryannic que sa villégiature |
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enrichissait un peu. Masquant, avec délicatesse, son |
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véritable sentiment, elle insinua que sa ülle pouvait |
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partir accompagnée de Mm La Revellière. Elle—même |
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demeurerait quelque temps a Keryannic. |
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—Tu te séparerais de Gilberte (Jh ! non! ma chère. |
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Je n’accepterais 'pas un pareil sacrifice... Une mère |
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comme toi n`abandonne pas sa lille malade... |
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— Mais elle ne l‘est guère... Sa grand’mère, qui |
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l’ad0re, la soignera mieux que je ne saurais. |
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Vivement, Mm Goulven allégua l’âge de M¤=“ La |
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Revellière, sa mauvaise vue, son sommeil lourd, la |
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sieste qui lui était habituelle, l’après-midi. C’étaient. |
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la de petites infirmités pour lesquelles la vieille dame |
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négligerait fatalement la jeune fille. Sans compter les |
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crises de sciatique. - _ |
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De son coté, M“‘° Hélène loua_l’inaltérable dévoue- |
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ment de l’aïeule.. A quoi l’épouse s’empressa de |
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repondreque Gilberte ne supporterait pas l’absence |
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de sa mere, et que le déplaisir ramènerait la fièvre. |
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- Le docteur, —- continua-t—elle, —— te dira combien |
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il faut soigner le moral de cette enfant, cette sensibi- |
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lité si frêle, au moment ou elle se forme... · |
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-1- Tu es sûre qu’il me conseillera de m’en aller! |
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— Il faut bien faire son devoir!... |
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Sous leurs paroles, les deux femmes cachaient mal |
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leurs amours adversaires. Mille intonations trahis- |
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saient leurs craintes ennemies. Mm' Goulveu, ferme et |